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Olivia.B.Greene

Olivia.B.Greene
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Olivia.B.Greene
Messages : 2
Date d'inscription : 02/04/2014
MessageSujet: Olivia.B.Greene   Olivia.B.Greene I_icon_minitimeMer 2 Avr - 16:23
Dossier principal
PRÉNOM : Olivia Bliss
NOM : Greene
ÂGE : 16,5 ans
DATE DE NAISSANCE : 28 mai
ORIGINES : Irlandaise mais native des états-unis
PHOBIE : Androphobie (peur des garçons)
ORIENTATION : On sait pas trop vu qu'elle n'a pas expérimenté grand chose, voir rien du tout

Description physique
La jeune pousse en fin de croissance atteint 168 cm de longueur pour une pointure 37, rien de bien passionnant. Du fait de ses activités sportives elle entretient un corps en plutôt bonne forme qu'elle aime faire suer à grandes enjambées. Elle pratique notamment la course, la natation et la boxe française. De type caucasienne, elle a malheureusement pour elle héritée de nombreux caractéristiques physiques de son père tels que ses cheveux bruns et une iris marron, elle ne maquille quasiment jamais son visage, pourtant pas déplaisant, mais elle supporte mal les compliments qu'on peut lui en faire qu'elle lie automatiquement à son géniteur. Depuis le début du lycée ses cheveux sont coupés en dégradés, court sur le dessus et mi-long à la suite (pas excessif c'est pas une emo non plus), peu intéressée par les mises en place capillaires elle change rarement de configuration. Pour ce qui est du style vestimentaire Olivia n'est pas très exubérante, elle s'habille dans un camaïeu de gris, noir, bleu marine, et autres couleurs pas franchement jouasses, sa seule marque de fabrique réside dans son habitude à porter des shorts et des collants (qu'elle troue régulièrement) pour se sentir plus libre de ses mouvements. Olivia est une sanguine, elle rougit aussi facilement et a le corps plutôt chaud, sur ces dernières précisions nous ajouterons un léger détail : elle arrive à porter des chaussettes non dépareillées tous les jours. Si c'est pas beau ça.

Description psychologique
Avant de parler de la particularité même de la bestiole, attardons nous les traits de caractères les plus évidents à celle-ci. D'abord louons ses quelques qualités qui sont son sérieux dans ses études, son goût pour les activités sportives, sa dévotion envers les personnes quelle peut éventuellement apprécier et son sens de la dignité. Cependant elle ne s'intéresse que moyennement aux matières artistiques et littéraires pour deux raisons : ces professeurs ayant été masculin pour ces matières, et son manque de sensibilité à toutes œuvres faites par des hommes (qui représentent 90% du programme scolaire).
 Maintenant on peut tout de suite basculer dans la cascade de vices qui la rongent, car certes sérieuse Olivia est assez agaçante lorsqu'elle vous fait un long sermon de dix minutes pour vous expliquer de quelle côté de votre assiette doit se mettre votre fourchette. Son stress permanent lui a fait en effet développer quelques manies qui peuvent la rendre difficile à vivre. Pourtant elle est capable de cohabitations avec ceux qui acceptent de passer outre ces détails.

Si les exercices donnés par sa psy et son travail sur elle-même quotidien lui permettent de rester calme, et d'humeur sympathique, une boule d'agressivité dort en permanence dans un coin de sa tête, prête à exploser à la moindre trop grosse contrariété. La vie au collège lui a permis de se sociabiliser et d'être une adolescente avec des goûts et des intérêts plutôt variés, excepté qu'elle ne partage que des engouements festifs avec des personnes dont elle a en apparence confiance (plutôt des filles de préférence du coup). Olivia dort bien, mange normalement, n'aime pas les cornichons ni les bonbons (et en plus ça rime), et aime en cachette flemmarder devant des émissions de variétés.
Pour ce qui est de sa phobie et donc le problème numéro un dans son échelle de commodité sociale, elle se résume à plusieurs niveaux que nous expliquerons simplement :

Les jeunes garçons : les enfants masculins ne l'effraient pas trop, ils sont peut-être des terreurs en devenir mais sont physiquement moins forts qu'elle et tous ne sont pas encore abrutis par les jeux de bagarre ou autre. Car il faut le préciser, plus que l'homme en lui-même, elle craint la possibilité d'agressivité chez celui-ci, et perçoit dans chaque geste trop près d'elle de la part d'un garçon une éventuelle tentative d'impact.
Les garçons de son âge ou légèrement plus âgés : Là ça devient tout de suite plus compliqué, elle tolère leur présence s'ils sont plusieurs et qu'elle n'est pas seule, peut avoir même des discussions avec, mais pas très riches en soit. Cependant Olivia ne connaît pas toutes ses capacités vu que jusqu'à maintenant les garçons de son entourage au courant de son problème ne cherchaient pas plus que ça à s'en faire une amie. Et les quelques uns qui voulaient sortir avec se sont vite fait décourager par les avis de leurs camarades. Seul à seul elle rencontre là beaucoup plus de difficultés à rester physiquement à l'aise, et se montre le plus souvent sur la défensive voir limite agressive pour camoufler son mal-être.

Les hommes (comprendre au-delà de 21 ans) : MALHEUR. Ceux-là -exceptés les professeurs qu'elle rangeait au rang de meubles éducatifs- sont les sources de suspicions les plus paranoïaques de la pauvre androphobe. Ils sont grands, poilus, avec de grandes mains, et ils prennent de la place dans le métro. Peu importe leur degré de sympathie ou de virilité, elle ne leur adresse que difficilement la parole et ils sont une source de mystère angoissant dans son petit monde.

Les vieux messieurs : Un peu pareil que les petits garçons sauf qu'elle ne ne les aime pas plus que les hommes mûrs, seulement elle n'a pas de scrupule à se dire qu'elle peut bien en pousser un de sa chaise à bascule pour s'éviter des ennuis.
Pour les réactions possibles durant ces montées de phobie : ça peut aller d'un léger malaise jusqu'à un blocage totale (difficulté à respirer, accélération cardiaque, difficulté à bouger) ou à des gestes plus ou moins agressifs. Tout varie selon la situation présente.

Histoire


«  Quand vous étiez enfant vous aimiez votre père ? »

« Je ne sais pas... »

« Dans ce cas lui vous aimez-t-il ? »

« J'en sais rien. »

« Bon et avec votre maman, il s'entendait bien avec votre maman ? »

« ... »


D'aussi loin que mes souvenirs puissent remonter, l'association père-mère n'a jamais été naturelle, je n'ai jamais joué aux papa et à la maman avec mes copines, et encore moins eu de poupon à bercer. De cette image trouble je n'avais retenu que le visage tuméfiée de ma mère, et une porte qui se renfermait sans cesse sur moi, et cette porte se mettait à hurler, hurler si fort qu'elle en couvrait systématiquement mes pleurs. Mon père ? Un visage informe, une voix hurlante et colérique, le tout suivi de deux puissantes mains qui s'abattaient en couperet sur le corps de celle qui devait être sa bien-heureuse épouse.

« Mademoiselle ? »

« Mon père n'était qu'un homme. »


_

Le cabinet de la psychothérapeute baignait dans une ambiance feutrée, agencé de très peu de meubles on y trouvait un bureau mis en oblique dans le carré de la pièce, auquel faisait face de part et d'autre les différents sièges du patient et du docteur.En face, le traditionnel sofa des psychanalystes.
Olivia triturait ses mains posées sur sa jupe, le regard fixé sur la petite statuette en forme d'éléphant pour éviter de croiser le regard de son interlocutrice. Parler du passé ne la mettait jamais très à l'aise, et ça l'énervait d'autant plus qu'elle ne supportait pas se faire culpabiliser. Elle n'aimait pas les garçons, pourquoi cela devait forcément être une pathologie ? C'était bien normal après ce que la figure masculine la plus importante de son existence lui avait fait endurer, cette seule explication la contentait d'elle-même dans sa certitude que le genre mâle était par nature mauvais.

« Vous ne fréquentez aucun garçons ?  Vous préférez les filles ? »

«  Mais non c'est pas ça... »


Ces questions hasardeuses la rendait de plus en plus impatiente, malheureusement elle savait qu'elle devait au moins faire semblant de faire des efforts pour son entourage. Au lycée elle ne pouvait pas ignorer la présence masculine et devait bien s'en accommoder, non sans difficultés.

«  Ils ...ils me font juste peur, je ne sais pas trop comment me comporter quand je suis avec...mais j'suis pas tarée hein je peux les approcher à moins de dix mètres hein...juste j'aime pas ça, on sait jamais ce qu'il va se passer. »

«  C'est bien que vous l'avouiez, vous savez on est là pour travailler là-dessus. »

« Ouais... »
 Si vous voulez, rajouta-t-elle intérieurement

«  Quand vous serez à l'école ou dans la rue, je veux que vous notiez toutes les interactions que vous avez avec des garçons, vos pensées, vos actes, nous les étudierons ensembles. Il faut aussi que vous vous enregistrez en train de raconter vos souvenirs douloureux avec les hommes, je pense à votre père bien sûr, ça sera dur mais c'est nécessaire, après vous pourrez réécrire ces enregistrements pour les lire, et parlez au présent à ce moment là. »

Une pique d'angoisse la fit tordre les lèvres, rien que l'idée de devoir se remémorer autant de fantômes la terrifiait d'avance. Pourquoi devait-elle faire tout cela...certes elle était difficile à gérer, mais n'y avait-il vraiment aucune autre solution ?

-

Il faisait chaud cet après-midi sur le stade, la plupart des élèves préféraient sécher le cours de sport plutôt que de fondre d'avantage. Certains avaient adopté la technique du ''je-fais-semblant-de-courir-en-bougeant-frénétiquement-les-bras-alors-qu'en-fait-je-marche'', d'autres décomplexés formaient un peloton de queue trottinant, et les plus motivés respectaient à la ligne près leur couloir jusqu'à l'arrivée. Olivia ne détestait pas l'endurance, les activités physiques lui permettaient d'évacuer le stress permanent qui l'agitait et d'éviter d'autres accès de colère, ordinairement elle avait pris pour habitude de sermonner ses camarades qui ne jouaient pas le jeu, ce qui lui valait tout au plus d'être ignorée ou bien méprisée par ceux-là. Seule sa voisine de classe Ellen l'écoutait consciencieusement et tentait tant bien que mal de se mettre à son rythme, Olivia s'en auto satisfaisait, se sentant comme un messie ayant prêché la bonne parole du sérieux scolaire en toutes circonstances (cad sous 24°).
Cependant elle ne pouvait s'empêcher de jeter quelques coups d’œil inquiets vers le groupe des garçons. Depuis quelques mois le travail de sa psy l'avait contrainte à cohabiter sans trop de mal avec ceux-ci bien qu'elle ne s'en faisait pas forcément des amis. Ils connaissaient tout son dédain pour leur sexe, et la plupart la moquaient ou préféraient ne pas la contrarier. Cet effort involontaire de leur part lui facilitait la tâche, mais les savoir en train de courir derrière elle lui provoquait quelques suées d'angoisse. Car elle ne pouvait pas les surveiller.
Bien loin de se douter que ceux-ci s'affairaient à profiter des tenues sportives adéquates aux temps ensoleillées pour reluquer les atouts postérieures des coureuses, elle préférait regarder droit devant elle, et pu apercevoir ainsi  Ellen la retardant d'un tour qui lui faisait dos. Rassurée elle tenta de lui emboîter le pas pour l'encourager, mais deux des sus-nommés la devancèrent en ricanant, elle se braqua aussitôt sur le côté pour les éviter. Ces deux-là étaient des amis d'Ellen, qu'elle ne partageait pas bien sûr, ils arrivèrent derrière celle-ci et l'un crût lui faire une plaisanterie de bon goût en lui assénant une claque sur la fesse...qui malheureusement la fit basculer en avant à cause de la surprise.


«  QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ BANDE DE CONNARDS?! »

-

''Mon père est dans la cuisine avec nous, nous sommes en train de manger, maman a mis des tomates sur la table, elle fuit son regard, le mien aussi. Je n'aime pas quand papa ne dit rien, quand il ne dit plus rien c'est mauvais signe, il fait un commentaire sur la cuisine de maman, et elle ne répond pas non plus. Il y a une odeur désagréable, papa pue, maman se met à pleurer, alors je pleure aussi, papa s'énerve et la pousse de sa chaise, le bol de tomates tombe aussi et je vois maman pleine de tomates, le jus est par terre et je n'arrive pas à bouger, c'est comme s'ils ne me voyaient pas, papa attrape maman par les cheveux, une tomate glisse par terre...et... »

Le son de ma voix se perd, je me mets à pleurer, en vrai, merde. Je pense à ma mère qui est chez moi, et j'aimerais rentrer et lui dire que j'en ai marre de tout ça. Mais je sais très bien ce qu'elle va me dire en rentrant, que c'est pour mon bien, qu'elle s'en veut que je sois devenue comme ça. Elle est devenue folle, elle s'est remise avec un autre garçon, je ne la comprends pas, ça m'énerve. Des sillons humides se forment sur mes joues, je me mords l'intérieur de la lèvre pour ne pas faire de bruit, mais mes reniflements ne cachent rien. La psychothérapeute ne dit rien, je ne sais pas si elle est compréhensive ou si elle m'analyse encore.

« Vous voulez me parler de l'accident de l'autre jour avec ce garçon de votre classe ? »

En disant cela elle jette une œillade indiscrète à mes bras, quelques tâches bleuâtres rompent la couleur de ma peau, j'ai le visage un peu griffé. Apparemment lui s'en est moins bien sorti, il avait un œil au beurre noir la dernière fois que je l'ai vu durant le conseil de discipline. Mes bonnes notes n'ont pas joué en ma faveur pour m'innocenter, évidemment. Je bouillonne un peu, tout est trouble dans ma tête, entre les voix de mes parents et celle des professeurs, la mienne, celle de la psy, je ne sais plus trop quoi répondre.

« Est-ce que vous ne pensez pas que votre violence est une forme de mimétisme des actes violents de votre père ? »

« Putain mais laissez-moi. »
J'étouffe un sanglot.

-


La mère d'Olivia décroche le téléphone, pour la troisième fois de la journée, évidemment elle a été renvoyée. Seulement pour quelques jours certes, mais inutile de le lui dire, sa décision était déjà prise vis-à-vis de sa fille. Son cœur se serra dans sa poitrine en regardant vers la chambre de celle-ci, elle ne lui avait pas encore parlé des mesures qu'elle et la psychothérapeute avait envisagé pour la soigner. Enfin, elle ne la considérait pas vraiment malade, mais elle ne voulait pas laisser la chair de sa chair souffrir éternellement comme elle avait pu souffrir durant des années, cet institut était peut-être la seule chance qu'elle pouvait lui offrir de vivre une adolescence moins ardue.
















 




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PSEUDO : Nell'K
PRÉNOM : Oh non j'suis trop prude pour laisser ce type d'information.
ÂGE : Hm bientôt 19 ans
PRÉSENCE : Disons des passages assez réguliers!
COMMENT TU ES ARRIVÉ ICI : En fouillant sur un top-sites!
IDÉE / COMMENTAIRE : Joli design!
Gabriel Meery
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MessageSujet: Re: Olivia.B.Greene   Olivia.B.Greene I_icon_minitimeVen 4 Avr - 14:17
Bienvenue ici ! J'aime bien la façon dont tu écris, c'est agréable à lire ouo
Dallas J. Marshall
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MessageSujet: Re: Olivia.B.Greene   Olivia.B.Greene I_icon_minitimeSam 5 Avr - 17:04
Bienvenue ! Je valide ta fiche, très sympa d'ailleurs ! Pardon pour l'attente ~
bon jeu ! <3
Olivia.B.Greene
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MessageSujet: Re: Olivia.B.Greene   Olivia.B.Greene I_icon_minitimeSam 5 Avr - 20:29
Merci beaucoup à vous deux. ♥
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MessageSujet: Re: Olivia.B.Greene   Olivia.B.Greene I_icon_minitime
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