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Aiden Stewart

Invité
Anonymous
MessageSujet: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeMar 20 Mai - 10:49
Aiden Stewart


| PRÉNOM | Aiden | NOM | Stewart |
| ÂGE | 18 ans | DATE DE NAISSANCE | 18 Juin 1996 |
| ORIGINE | USA - Michigan| ORIENTATION | Hétérosexuel|
| PHOBIE | J'ai peur... De moi... Et des autres... J'ai peur de moi, quand je vois les autres.

PHYSIQUE

Je suis Aiden. Grand d'un mètre quatre-vingt six, je ne passe pas inaperçu. Particulièrement musclé, j'ai été forgé par mon passé. Mes cheveux sont noirs de jais, mi-long, avec cet effet toujours en bataille. Je les laisse courir librement sur mon front, en espérant qu'ils me cacheront du monde. Ils me donnent un air sombre et mystérieux, et c'est exactement ce que je suis.

Mon teint est légèrement pâle, simplement parce qu'à l'ombre le soleil ne peut m'atteindre. J'ai un visage relativement banal, mais je le cache du mieux possible à défaut de pouvoir me camoufler entièrement. Mes yeux sont d'un bleu si sombre qu'ils paraissent noirs au premier abord, lorsque le monde parvient à les apercevoir. Je ne souris pas, donc on ne ressent pas la moindre compassion en regardant mon visage plus habité par la peur que par la vie.

J'ai écopé de deux cicatrices. L'une au-dessus de mon œil gauche, que mes cheveux couvrent partiellement. Elle n'est pas très longue, seulement six ou sept centimètres, mais elle est droite et nettement dessinée. J'en ai aussi une deuxième, sur le côté droit de l'abdomen. Celle-là est nettement plus impressionnante, puisqu’elle longe tout mon flanc. Je ne remercierai personne pour ces marques définitives, parce que je désire seulement oublier comment elles sont arrivées là.

En dehors de ces cicatrices sur ma peau, je possède un tatouage, que je me suis fait faire pour me prouver qu'il me restait une once de courage et que j'étais encore capable d'être quelqu'un d'autre. Je n'ai pas choisi de cette forme pour une raison précise. En fait, je suis entré dans la boutique du tatoueur, j'ai montré le premier dessin que mon regard à croisé, puis j'ai filé après l'opération.

Le pendentif en forme d'épée que je porte autour du cou ne me quitte jamais. Il est là pour me rappeler que les armes sont dangereuses, mais que pires encore peuvent être ceux qui les portent. Il est aussi tout ce qu'il me reste de ma vie passée. Je porte généralement une polaire rayée bleue ciel sous un long manteau blanc bordé d'un bleu nuit, accompagnés d'un pantalon en toile sombre et de basket lambda.

PSYCHOLOGIQUE

Ils disaient que j'avais des tendances à la schizophrénie et que mon état mental n'ira pas en s'améliorant avec l'âge. Ils disaient que j'étais dangereux et que je devrais intégrer un établissement spécialisés pour les cas désespérés. Mais il n'était pas d'accord. Il pensait que j'étais seulement un enfant perdu. Il me disait que son seul objectif était de m'aider à me retrouver. Mais moi tout ce que je souhaite, c'est me perdre pour toujours. Moi ce que je crois, c'est que ce sont eux qui ont raison. Eux, ce sont les autres prisonniers. Ceux qui me voient de l'extérieur, ceux qui me regardent sans me demander pourquoi je suis ainsi. Pour moi, ce sont eux qui ont raison, parce qu'ils me voient sans me juger, sans avoir pitié. Ils ne savent pas, alors ils voient la vérité. Lui c'est différent. Il sait. Alors il éprouve de la peine en me voyant, comme quand on regarde un animal mort sur le bord de la route. Présent au mauvais endroit au mauvais moment, accidenté, puis mort. Moi, je devrais être mort. Mais il m'a trouvé avant que l'espoir ne me quitte, avant que je me résigne à rendre mon dernier souffle. Il s'est mis en tête de me sauver. Et je suis resté en vie parce que l'espoir habite chacun de nous sans nous demander notre avis.

Pendant longtemps, il a suivi mon cas. Il s'est penché quotidiennement sur ma façon d'être, sur mon comportement. Il se pose toujours des questions, mais le temps a passé et il pense que son aide est arrivée à terme, que j'ai besoin de voir autre chose que son bureau blanc et sa blouse de médecin. Il espère que je découvrirais autre chose. Il me connaît bien. Il sait que j'ai peur. Il sait ce que je j'ai fais. Mais il ne m'en veut pas. Il doit être fou. Ce qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, c'est ma vie d'avant. Avant les hôpitaux, avant les tests, avant le Centre et avant la prison. Mais malgré tout ce que m'ont apporté ces "entre deux vies" je reste moi. Je sais ce dont je suis capable, je sais ce que j'ai fais et j'ai peur, terriblement peur de recommencer. Je sais que je le ferais. Alors par pitié écoutez-moi, entendez-moi, fuyez. Vous me faites peur. ALLEZ-VOUS-EN!!! Laissez-moi pleurer. C'est mieux que ce qui vous attend si vous restez. Allez-vous-en...

Je me cache quand je perçois vos silhouettes approchant. Je me terre dans l'ombre lorsque j'entends vos voix. Je tente de m'oublier dans mes mains quand vous m'avez repéré et que vous vous approchez de moi. Je me laisse glisser contre un mur, j'enfouis ma tête entre mes genoux et je vous demande de partir. Je vous en supplie, faites-le. J'ai tellement peur...

HISTOIRE

Je ne me souviens pas quand tout ça a commencé. Je ne sais pas si tout ça a démarré sous les coups de mon père ou si j’étais déjà violent avant, ou encore si mon cerveau à saturé un jour à tel point que mes mains se sont refermées pour frapper à mort mon petit frère.

Je me rappelle du visage de celui qui aurait dû être mon père. Je me rappelle de lorsqu’il était déformé par la colère et que je cherchais mes erreurs pour comprendre à quel moment j’avais mérité ses coups. Je n’ai pas oublié les brûlures sur ma peau ni les élancements dans mes jambes quand mes genoux heurtaient douloureusement le sol.

Je crois qu’il était déjà trop tard quand je suis entré à l’école. Peut-être que l’absence d’une mère décédée m’avait condamné à devenir ce que je suis aujourd’hui. Peut-être que les détournements de regards de mes instituteurs sur ce que je vivais a participé à mon effondrement dans l’abîme du désespoir. Comment un enfant de six ans peut-il croire en un avenir meilleur alors que chaque soir il doit cacher son petit frère, et prendre des coups pour deux ? Comment peut-il apprendre à faire confiance alors que lorsqu’il sort recouvert d’ecchymoses, les adultes qui devraient lui venir en aide détournent les yeux ou changent de trottoir ?

A sept ans, j’accompagnais Nathan à l’école maternelle quand notre père était saoul, endormi sur la table du salon. A huit ans, au lieu de me renfermer sur moi-même dans la cours de récréation, je faisais pleuvoir des coups sur mes camarades lorsqu’ils osaient m’approcher. Parce que j’avais peur, et parce que je n’avais connu que des contacts humains douloureux. J’avais découvert que si je donnais les coups en premier, alors le danger fuyait. Mais je n’étais pas capable de faire fuir mon père, mon bourreau.

A dix ans, je partageais pour la première fois mon territoire scolaire. J’étais devenu agressif et dangereux mais je ne voyais l’école que comme un défouloir, le seul endroit où je pouvais me libérer de la peine, de la colère et de la douleur que j’étais contraint d’encaisser à la maison. Quand Nathan est entré en CP, il est devenu un rival parce que j’ai supposé que lui aussi, il aurait besoin de passer ses nerfs sur les autres. J’ai appris à le haïr, chaque fois que je voyais son visage la douleur de notre foyer m’assaillait. Mon frère est devenu une victime de choix, la principale cible de ma violence. Quand je m’en prenais à lui, je laissais tranquille le reste de l’école. Ils l’en remerciaient tous.

A onze ans, je changeais malgré moi de territoire de chasse, j’entrais au collège. Je continuais de martyriser les gamins de mon âge. Ma terreur avait augmenté parce que dans cet établissement je n’étais plus l’un des plus grands, et les classes supérieures comptaient des élèves plus brutaux et plus méchants qu’avant. Je recommençais à me cacher mais je maltraitais toujours les plus faibles.

A treize ans, j’envoyais l’une de mes victimes à l’hôpital pour la première fois. J’avais grandis, mes capacités physiques avaient considérablement augmenté et autant que la violence de mon père et la fréquence de ses coups, ma colère allait crescendo.

A quatorze ans, je partageais de nouveau ce qui était devenu mon royaume de terreur. Ce fut probablement la pire année scolaire que Nathan vécut. L’équipe pédagogique avait beau tout faire pour le protéger, elle ne faisait qu’empirer les choses parce qu’en l’éloignant de moi elle permettait à ma fureur de grandir. Finalement, ils décidèrent probablement de sacrifier un individu –Nathan- pour le bien du reste de la communauté.

A quinze ans, j’entrais pour une année dans un centre de redressement. Loin de mon père tout s’arrangeait, mais l’incarcération ne peut durer lorsque l’individu n’est plus dangereux. A mon retour à la maison j’étais un jeune de seize ans terrorisé et totalement inoffensif. Puis la réalité me rattrapa, les coups plurent à nouveau, je redevenais alors le Démon de Nathan. La même année je faisais l’objet d’une étude psychologique, puis j’étais interné quatorze mois dans un centre psychiatrique. Comme la fois précédente, loin de mon père je devenais psychologiquement stable. Peureux, mais stable.

A dix-sept ans, lorsqu’un taxi me déposait chez mon père, je réalisais que jamais personne ne comprenait que le problème ne venait pas de moi mais de mon quotidien. Furieux et désespéré à l’idée de ne jamais voir mon calvaire se terminer, je devenais plus dangereux que jamais. Au fil des mois Nathan devenait une chose inerte à mes yeux, le seul espoir pour moi de ne pas être le seul à souffrir.

L’irréparable finit par arriver. Mon père, après m’avoir passé à tabac pour la énième et dernière fois, quitta le domicile, pour se rendre au bar probablement. Plus en colère que jamais, je rendais à Nathan au centuple ce que je venais de vivre. Mes poings frappèrent son visage d’interminables minutes, jusqu’à ce que l’adolescent de treize ans n’esquisse plus le moindre mouvement sous la masse de mon corps. Mes dents se serrèrent et mes cordes vocales vibrèrent au son de mes hurlements jusqu’à ce que les yeux de mon propre frère se révulsent et se figent dans une grimace de terreur, à jamais.

Pas encore âgé de dix-huit ans, j’écopais de dix-huit mois de prison ferme pour violences aggravées et homicide involontaire. Pour la troisième fois, loin de mon bourreau l’enfant perdu et terrorisé qui se terrait au fond de mon être réapparut. Durant dix-huit mois je pleurais la mort de mon frère, et lorsque j’apprenais la mort de mon père, le soulagement envahit à tel point mon esprit que l’idée lancée par le psychologue de la prison, de me faire intégrer un pensionnat spécialisé pour m’aider à guérir de mes blessures indélébiles, m’apparut comme le plus bel espoir au monde. Je me faisais tatouer une flamme inversée sur le pectoral, et je lui insufflais le reste de l'espoir qui m'habitait.

IN REAL LIFE

| PSEUDO | Raven | PRÉNOM | River' |
| ÂGE | 20 ans | PRÉSENCE |Quotidienne dans la limite du possible|
| D'OÙ VIENS-TU ? | Je fouinais sur les top-sites|
| COMMENTAIRE | J'aime beaucoup le concept et les graphismes! J'espère passer de bons moments avec vous!
Je tiens tout de même à ajouter que je suis une gamine immature, pathétique et lâche. Alors je vous prierais de ne pas trop vous attacher à mes persos ou à moi, parce que rien n'est joué. Je préfère prévenir dès mon arrivée, parce que ça m'a souvent porté préjudice par le passé. Vala.|
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeMer 21 Mai - 5:52
Euhm... Désolée du double poste... C'est juste pour prévenir que ma fiche ne me plait pas du tout, Je trouve les différentes parties incohérentes entre elles. Donc si vous voulez bien je vais la modifier d'ici ce week-end T.T
Aryell Stevens
Internés
Aryell Stevens
Messages : 53
Date d'inscription : 20/04/2014

DOSSIER
ÂGE : 16 ans. [& je suis un garçon]
PROBLÈME : Glossophobie
LIBRE RP : Tooootalement OP !
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeJeu 22 Mai - 14:53
Bienvenu à toi xP
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeVen 23 Mai - 3:02
Merci beaucoup!

EDIT : Fiche terminée :3
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeVen 23 Mai - 15:42
Quelle histoire glauque, c'est triste D:
Enfin bienvenuuue !
Karine Arrius
Internées
Karine Arrius
Messages : 234
Date d'inscription : 16/07/2013
Localisation : Là où je devrais pas

DOSSIER
ÂGE : 17 ans
PROBLÈME : Chromatophobie (peur du blanc)
LIBRE RP : Toujours dispo!
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeJeu 29 Mai - 11:57
J'suis un peu à la bourre, mais comme on dit mieux vaut tard que jamais =3
Bienvenue!=D
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeDim 1 Juin - 21:02
Merci de votre accueil! 8D

Gabriel : Eh oui, j'aime les histoires tordues //PAN//
Dallas J. Marshall
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Dallas J. Marshall
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Localisation : Derrière toi <3

DOSSIER
ÂGE : 16 ans
PROBLÈME : Peur des orages
LIBRE RP : non
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeLun 2 Juin - 13:13
bienvenue ! Pardon pour l'attente en fait j'avais pas vu que tu avais terminé de refaire ta fiche et... rah j'ai aucune excuse ! xD
Ton histoire est plutôt tragique, mais franchement c'était agréable à lire. J'aime le fait que ce soit bien structuré, on comprend l'évolution de ton personnage, de sa rage, etc etc, bref très bonne fiche ~
Je te valide ! Bon jeu parmi nous <3
(PS, j'oubliais xD ton avatar n'est pas à la bonne taille, il devrait faire 400 pixels de large ~ si tu veux tu peux m'envoyer une image de ton choix et je te ferai un petit quelque chose ou alors le modifier toi-même, au choix :3)
Caroline G. Alario
Pensionnaires
Caroline G. Alario
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Date d'inscription : 28/05/2014
Age : 27
Localisation : Quilqué part... Nieeh!

DOSSIER
ÂGE : 16 petits bonbons
PROBLÈME : Trouble: Silence persistant
LIBRE RP : Moi? Nan je veux rp avec des petits pois. Bah bien sûr! ;3
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeLun 2 Juin - 14:43
Rho ils sont tous passés avant moi les méchants! x(
Quoi qu'il en soit, bienvenue parmi nous! :D
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeLun 2 Juin - 17:10
Kya!! Merci beaucoup!!!
Je suis ravie que mon texte ait plu, Dallas!
Pour le vava' puisque tu propose, je t'envoie volontiers une pitite image :3 Et je t'en remercie chaleureusement *o*
Esyla McKave
Internées
Esyla McKave
Messages : 35
Date d'inscription : 25/09/2013

DOSSIER
ÂGE : 17 ans.
PROBLÈME : Phobie du contact physique.
LIBRE RP : Oui.
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeMar 3 Juin - 17:51
oulah le retard
Bouillah à toi, ami des histoires tordues. On va bien s'entendre :'D

PS: Grey omg omg omg
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitimeJeu 5 Juin - 7:41
Bouilliah koupine! Je suis persuadée qu'on va s'entendre

J'aime trop ton histoire *o*
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MessageSujet: Re: Aiden Stewart   Aiden Stewart I_icon_minitime
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