| PRÉNOM | Orika | NOM | Jin Hime |
   | ÂGE | 16 ans | DATE DE NAISSANCE | 28 décembre 1997 |
   | ORIGINE | Japon | ORIENTATION | Bisexuelle, elle prend un peu tout humain qui se présente |
   | PHOBIE/TROUBLE/PROFESSION | Trouble de la personnalité Borderline
   
   Orika est une jeune femme d'une taille bien raisonnable, environ un mètre soixante mais pas plus, c'est certain. Son poids correspond à sa grandeur, il lui est même surement bien inférieur, car elle doit peser seulement quelques quarante kilos. Mais ce qu'on remarque en premier chez elle, c'est primo : sa masse de cheveux blonds-blancs selon la luminosité. Une cascade de crinière claire qui lui tombe à la fois en bas du dos et sur les yeux. Et non, ce n'est pas une perruque. Elle s'est faite décolorer les cheveux pour encore plus faire contraste avec ses habits. Oui, deuxième chose remarquable : ses tenues. Orika aime le style gothique et le fait savoir au premier coup d’œil. Ensuite, ses yeux : rouges. Non, pas d'albinisme, on remercie juste les lentilles.

Elle a un visage de poupée, aussi adorable que taciturne. De fines lèvres à peine dessinées, un petit nez délicat, une peau entre la neige de l'hiver et le sable de l'été. La moindre de ses œillades rougeâtres peut être traduite par un " casse-toi j't'aime pas " alors qu'elle ne le fait même pas exprès. Son corps est plutôt enfantin, pas de formes généreuses, peu de poitrine. En même temps, il faudrait s'en douter vu son poids. Ah, oui ! Elle a aussi un tatouage en bas du dos. Un tatouage tribal comme celui-ci s'étalant jusqu'à ses hanches.

   
   Orika a un caractère qui ne correspond pas du tout à son image de poupée. Atteinte du trouble de la personnalité borderline, elle est donc très impulsive et lunatique au possible. Mais en dessous, aussi à cause de ce trouble, elle a une estime d’elle-même très mauvaise. Elle se hait. Pour elle c'est toujours de sa faute. L'image que les gens ont d'elle, à cause de ses gouts et de son caractère, les poussent à s'éloigner d'elle. Pour elle, c'est entièrement sa faute. Et le cercle vicieux fait qu'elle est de plus en plus mauvaise..

Oui, la jeune fille n'est pas qu'impulsive, elle est aussi plutôt violente et froide. Que voulez-vous, elle n'est pas douée pour les contacts, et qui voudrait-elle ? C'est quelque chose à quoi elle pense souvent. Trop, à s'en torturer l'esprit.

Orika n'en a pas grand chose à faire des autres, autant qu'on en a à faire d'elle. Elle n'aime pas trop venir en aide. Elle sait qu'elle risque les représailles comme elle en a toujours eu. Mais en fait, elle n'en a pas réellement grand chose à faire d’elle-même non plus. Pour elle, un de plus ou de moins sur cette Terre, rien n'y changerai. Surtout si c'était moi. dirait-elle.

Le plus important, c'est ce masque que la blonde porte : sure d'elle, froide, insensible, forte. En dessous, il y a beaucoup plus faible. Affaiblie par ses 16 années d'existence, elle pense avoir déjà tout vu et assez souffert. Que jamais elle ne sera à sa juste place. Ce qui lui vaut des comportements à risque très réguliers envers elle comme les autres..

   
Une salle blanche, vide de meubles. Enfin, il y a deux chaises, l'une face à l'autre, toutes les deux occupées. Une jeune fille et un homme d'une trentaine d'année. L'homme a une blouse blanche, des lunettes, il parait très sérieux. La jeune fille a de longs cheveux blonds, de grands yeux noisette, et des vêtements eux aussi blancs. Aucun mot n'a été prononcé depuis qu'ils sont entrés, il y a surement une heure. Mais..

▬ Vous ne parlerez pas sans consignes, c'est ça ?
▬ Que voulez-vous que je dise ? On m'a amenée ici pour une raison inconnue et je me suis retrouvée dans cette chambre sans plus d'explications.
▬ Votre passé. Je veux que vous me le racontiez.

Silence.

▬ Entièrement, sans me mentir. Sans sauter d'épisodes. Je veux tout savoir.
▬ Mon passé.. Par quoi commencer ? Je suis née dans une famille où on ne me voulait pas, ma mère ne m'a jamais donné d'amour, mon père me battait et a fini par se suicider, je passais tout mon temps libre à alterner la maison de ma tante et celle de ma grand mère où dans les deux cas j'étais punie pour tout et n'importe quoi, tandis que pendant mon temps d'études je me faisais insulter sans arrêt pour mes différences. Ça vous va ?
▬ On ne vous voulait pas ? Qu'est ce qui vous fait dire cela ?
▬ On me l'a dit, redit encore et encore. Et on ne l'a jamais nié, personne dans ma famille. Quand j'y pense, jamais je n'ai eu d'utilité dans ce groupe de personnes seulement liées par le sang.
▬ Cela s'appelle une famille, mademoiselle.
▬ Pour moi une famille est un groupe uni, aimant et aimé. Des individus qui coopèrent, s'aiment, se côtoient, s'aident. Je n'ai pas de famille. Je suis orpheline.

Orika se leva et sortit de la pièce, rejoignit ses parents dans le hall d'accueil. Quelques jours plus tard, elle reçut son bilan : elle était borderline.
Et sa vie se poursuivit l'institut.

   
   | PSEUDO | Opaline. But call me Shitbox ~ | PRÉNOM | Léa |
   | ÂGE | 16 ans | PRÉSENCE | En général 7/7. Je passe au moins tous les jours ~ |
   | D'OÙ VIENS-TU ? | Suis une topine de miss Caroline G. Alario. Elle avait laissé le forum en onglet en dormant chez moi c'te boulette x) l
   | COMMENTAIRE | C'est qu'il est bien beau ! |