▬ You made me smile today

| PRÉNOM | Erika | NOM | Steele |
| ÂGE | 14 ans | DATE DE NAISSANCE | 10 novembre |
| ORIGINE | Américaine | ORIENTATION | Pansexuelle |
| PHOBIE | Mysophobe - peur de la saleté, des microbes

Montée sur de longues jambes athlétiques habituées à taper dans un ballon, Erika a une allure sportive. On voit tout de suite qu’elle a de l’énergie à ne plus savoir qu’en faire, d’ailleurs elle est incapable de rester en place. Sa peau brune est parsemée de nombreuses blessures, et de quelques grains de beauté. Elle aime chacune de ses cicatrices, chacun de ses bleus, et raconter comment elle les a eu. On pourrait presque parler d’une collection, car derrière chaque douleur il y a la joie d’être marqué et l’observation minutieuse de la blessure jusqu’au jour de sa disparition.

De ses yeux vert-bleu, dans une teinte qui se voie différemment selon la lumière, elle s’est inspirée pour colorée ses cheveux naturellement brun. Il ne s’agit pas d’une envie d’être remarqué, ou de changer de look. En réalité elle s’est décolorée les cheveux, la première fois, par une envie soudaine. Après des heures passées dans la salle de bain le résultat lui plu tellement qu’elle n’a plus jamais abandonné cette couleur.

On associe donc Erika à la couleur, mais ça ne l’empêche pas d’aimer et de porter du noir. Elle n’a pas de style vestimentaire vraiment défini, se contente de ce qui lui plait, et tant pis si ça ne va pas terriblement bien ensemble. Il y a des jours passe partout, des jours girly, des jours où elle semble faire partie d’une mode spécifique, et aucune façon de prévoir à l’avance ce qu’elle aura sur le dos.

Ses cheveux sont le plus souvent lâchés, autrement montés en queue de cheval, et bien plus rarement en couettes hautes et bouclées. Par ailleurs, ils ne sont pas naturellement lisses, et pour obtenir ce résultat elle passe beaucoup de temps à s’en occuper. Alors, pour s’assurer que tout aille bien, elle caresse souvent ses cheveux, les brossant de ses doigts. Chaque geste lié à sa chevelure est devenu avec le temps une sorte de tic dont elle ne se rend plus compte.


Erika est très ouverte, capable de parler de sa vie privée à n’importe quel inconnu passant par là. Elle a cette capacité de ne jamais divulguer les secrets qu’on lui a confiée, mais ne peut pas retenir les siens. Alors il n’est franchement pas difficile de savoir ce qu’elle aime, ce qu’elle déteste, ce dont elle a peur, ou les moments les plus embarrassants de sa vie.

Elle est tellement extravertie que ça peut en devenir gênant, quand par exemple elle insiste pour passer du temps avec toi alors que vous ne vous connaissez pas, ne vous êtes même jamais parlé, et qu’elle commence franchement à t’effrayer. Au moment où elle réalisera ton malaise, finalement elle laissera tomber en souriant, mais cette fille met tellement de temps à comprendre les choses des fois qu’il peut s’être passer beaucoup trop longtemps entre le moment où elle commence à parler et le moment où elle s’arrête de le faire.

En fait le problème d’Erika est peut être qu’elle se sent trop bien dans sa peau. Elle s’adore. Qualités comme défauts, c’est à se demander si elle ne serait pas quasiment amoureuse d’elle-même. Alors elle a du mal à comprendre les autres, même si elle fait des efforts. Et réalise toujours trop tard quand on ne veut pas d’elle, qu’on ne l’accepte pas telle qu’elle est. Ça lui paraît impensable de changer pour plaire à quelqu’un. Si l’on fini par la détesté, alors tant pis.

Et peut être aussi est-elle trop curieuse. Elle a cette envie d’aller vers tout le monde, d’apprendre à les connaître. De mémoriser leur voix, leur visage, leur manière de parler et de bouger, leur manies, ce qui les fait rire et ce qui les fait pleurer. Elle attache trop d’importance à de minuscules détails et trouve quasiment tout et tout le monde intéressant.

Erika reste malgré tout une personne agréable, quand on le la trouve pas bizarre. Elle sourit beaucoup, et est tellement positive qu’on dirait que rien de mal ne peut arriver à ses cotés. En contrepartie elle ne sait pas comment réagir face au malheur et comment aider à aller mieux une personne qui pleure.


Dans la famille Steele c’est les grands-parents, le père, la mère, la grande-sœur, Erika, et le petit frère. Tous vivant sous le même toit. La maison est en longueur et sur trois étages, collée à celles des voisins, et agrémenté d’un petit jardin tout là bas derrière. Trois chambres, celle du vieux couple, des parents, et celle des enfants. La sœur ainée se plaignait souvent de devoir partager sa chambre et aurait mille fois préférée en avoir une pour elle toute seule. Le petit frère était embêté de devoir dormir dans la même pièce que deux autres filles, ses deux sœurs en plus, qu’il feignait de détester. Quand à Erika, elle adorait ça, pouvoir les embêter en plein milieu de la nuit, leur parler, et rire ensemble, parfois tellement fort qu’un membre de la famille dormant tranquillement dans une autre chambre se mettait à frapper contre le mur pour les faire taire.

C’est cette ambiance familiale qu’Erika regrette un peu. Les disputes stupides pour trois fois rien, les réconciliations sans un mots juste un regard échangé, être toujours sur qu’on ne sera pas seul dans une maison silencieuse, les amis, les repas, les cris, les rires, les soirées télé. Elle l’aime tellement fort sa famille, Erika. Ça lui a fait un peu mal de devoir partir. Du coup elle rêve souvent du jour de son retour, en espérant que rien n’aura changé. Que d’ici là sa sœur ne sera pas déjà parti faire sa vie ailleurs, et que son frère n’aura pas été atteint de puberté qui l’aurait rendu trop tendu pour continuer de partager la même chambre. On sait jamais, ils sont bizarre les garçons à cet âge là.

Mais pourquoi est-elle là, Erika? Pour une phobie complètement stupide, qu’elle croyait contrôler. Il suffisait juste qu’elle se lave les mains très souvent. Et le corps. Et les cheveux. Et les mains encore. Et s’il vous plait, juste encore une fois.

Elle a peur des microbes, des germes. En soit, ça ne la dérange pas tant d’être sale. Elle peut jouer au foot, ou aider son papy à jardiner. Il faut juste qu’elle court vers de l’eau et du savon tout de suite après ça. Elle nettoie beaucoup, aussi. Pas qu’elle aime faire ça, mais qu’elle en a besoin. Une pièce en bordel, un objet gras, un mur dégueulasse, c’est juste pas possible, il faut qu’elle arrange pas. Sinon elle ne peut plus être confortable, elle ne pense plus qu’à ça, et plus l’endroit est crasseux plus elle a envie de vomir et même respirer lui devient difficile. Franchement, qui sait ce qu’il se trouve dans l’air d’une chambre très peu aérée?

Mais au lieu de s’arranger et qu’elle devienne plus calme face à la saleté, l’effet a prit de l’ampleur. Maintenant toucher quelqu’un est devenu un acte difficile à accomplir. Est-ce que cette personne s’est lavée récemment? Qu’est-ce qu’elle a touchée depuis la dernière fois qu’elle s’est lavée les mains? Ce genre de questions lui massacre la cervelle et elle se met à paniquer quand on lui tend la main pour une poignée amicale, ou la joue pour une bise. Et Erika se met à crier quand on la touche par surprise. Elle n’accepte plus que les contacts par vêtements, le peau à peau c’est trop.


| PSEUDO | Chabus |
| PRÉSENCE | Ça dépend mais je suis assez présent |
| D'OÙ VIENS-TU ? | J'étais Dena Ross y a longtemps |
| COMMENTAIRE | Euh, le nouveau design est cool |