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PRÉNOM : Maël.
NOM : Hopwar.
ÂGE : 17 ans.
DATE DE NAISSANCE : 15 avril 1996.
ORIGINES : Irlande.
ORIENTATION : Inconnue.
PHOBIE : La phobie de Maël est assez singulière dans le sens où le contact avec la saleté est sans doute sa plus grande peur. Il a besoin de se tenir à l’écart de toute chose sale, impure, contaminée. Rester propre est un besoin viscéral.
Partant de là il refuse de toucher les gens, les objets qui ne lui appartiennent pas (et dont il n’est donc pas sûr de la propreté), et se lave énormément les mains. Se lave beaucoup, tout simplement.
Si une certaine routine s’installe, il peut néanmoins prendre sur lui (toucher les plateaux d’un self où il mange tous les jours si on lui a bien montré leur propreté).
S’il est confronté à la saleté qui l’effraie tant, il lui faut se laver de suite. Dans un état effrayant, il peut se frotter la peau jusqu’à se faire mal temps qu’il ne se sent pas bien propre.
Il transporte avec lui au quotidien un mouchoir en tissu ou des gants pour ne pas avoir à toucher directement les objets, ou les poignets de porte par exemple.
Certains pensent qu’il souffre d’une peur de la maladie et pratique une asepsie excessive pour s’en préserver.
Description physique
Maël, c’est cet adolescent aux cheveux blonds un peu fous, qui épousent un visage qui n’est plus celui d’un enfant, mais pas encore celui d’un homme. Des traits juvéniles qui peu à peu s’estompent, une mâchoire qui se fait plus marquée, un nez droit, des lèvres fines et des yeux céladons tout en nuances qui s’expriment pour lui.
Maël, c’est ce contraste entre une allure de poupée de porcelaine immaculée et un air sûr et confiant qui le rend plus fort. Une peau douce au toucher, une carrure agréable sans en faire trop, des doigts entraînés pour la musique, un port de tête altier, une taille fine, mais cette désagréable sensation qu’il toise le monde de haut, comme répugné.
Maël, c’est cette apparence simple qui ne laisse pas croire à un quelconque soucis. Pourtant dénudé on croise à quelques endroits les cicatrices de griffures infligées sous l’impulsion du dégoût. Le dégoût de cette crasse qu’il fuit.
Maël, c’est cette habitude qu’il a de s’habiller d’une multitude de couleur, de se promener avec son casque sur les oreilles, de tapoter du pied en rythme ou de battre la mesure avec ses mains. C’est cette démarche nonchalante et paisible, ce petit sourire hypocrite et ce regard qui ment.
Description psychologique
Maël est un garçon jovial et sociable, de ceux qui se font plein d’amis où qu’ils aillent, de ceux qui attirent naturellement la sympathie à coup de grand sourire. Apprécié des filles parce qu’il est mignon, des garçons parce qu’il est cool, des professeurs parce qu’il participe, des parfaits inconnus parce qu’il a l’allure de ceux qui inspirent la confiance.
Maël, c’est le bon copain. Celui qui trouve toujours un truc marrant à dire, qui taquine et se vexe rarement, anime la conversation et se lance volontiers dans des activités nouvelles. Le stéréotype de l’adolescent bien dans sa peau, sans soucis à première vue.
Maël n’est pas forcément aussi gentil qu’il en a l’air. C’est un garçon franc, parfois cru, qui ne se rend pas forcément compte du mal qu’il fait. Il est le genre de personne à dire les choses telles qu’elles sont sans chercher à les enrober de papier bulle pour limiter la casse. Mais tout dépend des gens à qui il fait face.
Maël est aussi un grand hypocrite. Toujours tout sourire, tout mignon, tout sage, que pourrait-on lui reprocher ? Bien des choses. En premier lieu sa tendance à l’égocentrisme, à ne pas prendre en compte les sentiments des autres et à mentir sur les siens, cette habitude de faire passer sa petite personne avant le reste et sa capacité à faire bonne figure alors qu’il n’en pense pas moins.
Si Maël n’est pas du genre colérique, qui prend la mouche pour un oui pour un non, il ne laisse en revanche pas passer les insultes. Il a un certain orgueil, et il est mauvais de le piétiner.
La chance veut que Maël ne soit pas du type violent, à moins que l’on s’évertue à vouloir le toucher avec des mains pleine de crasse.
Ce n’est pas non plus un de ces enfants surdoués dont on vante l’intelligence. Il est dans la norme, ni plus ni moins, des difficultés en langues étrangères, des facilités en littérature, un don certain pour l’invention et la méthode D, comme un peu tous les élèves qui n’aiment pas vraiment se fouler.
Maël est musicien. Des maigres possessions qu’il a emmené avec lui en Amérique, on note son violon, son casque, pour la musique, et un ou deux carnets où écrire, dessiner, gribouiller, peu importe.
De sa phobie, il pense le plus grand mal. Il persiste à dire et à penser qu’il n’est pas fou, et que l’envoyer chez lesdits fous ne l’aidera pas. Il n’est pas malade. En fait, il nie tout problème. « Tout va bien ». Alors cet endroit, il le rejette aussi, mais ne le laisse pas paraître. Si on lui demande son avis, il répondra avec un grand sourire : « Mais c’est formidable, je me sens revivre ! »
Histoire
« Maël ? C’est un gamin adorable. Très poli, très bien élevé, toujours avec le sourire. Il est énergique, curieux, attentif, tout ce que l’on attend d’un enfant en bonne santé. Il s’applique beaucoup et adore pratiquer la musique avec sa sœur aînée. Ils sont violonistes. Vous devriez les entendre ! On sent une grande complicité et leurs parents sont fiers. Il y a de quoi. Je les envie. Moi, mon mari déteste les enfants … »
Sa tante.
« Maël n’a aucune difficulté à l’école. Il répond aux attentes des professeurs, s’applique dans ses exercices et apprend plus ou moins assidument ses leçons. Il est très apprécié dans la classe et a beaucoup d’amis. Il rit tout le temps et fait les quatre cent coups. Il est parfois un peu difficile à canaliser, mais c’est un bon gamin. »
Son institutrice.
« Maël est très gentil, un vrai petit ange à la maison, mais il ne fait pas bon de le retrouver après l’école ! Il revient toujours couvert de boue, le pantalon troué, les mains pleines de terre. C’est lassant. Je sais bien que les enfants doivent s’amuser et profiter de leur jeune âge, mais après une journée de boulot et toutes mes autres obligations, c’est assez fatigant de devoir le laver, le changer, mettre ses vêtements au sale, lui dire de faire attention … Et lui dire de ranger sa chambre, aussi. »
Sa mère.
« Moi j’adore jouer avec Maël. C’est mon meilleur copain ! Il sait faire plein de trucs, il a de super blagues et il est hyper courageux ! En plus sa grande sœur est trop jolie. Souvent on fait des explorations dans les bois derrière l’école, ou en classe quand on sort les pinceaux il se fait des peintures de guerre partout et on joue aux indiens. Et le midi à la cantine c’est bataille de nourriture ! »
Un ami de primaire.
« Encore plus épuisant que le travail, c’est Maël. Il n’écoute jamais ce que lui dit lui dit sa mère et ça m’énerve de l’entendre soupirer et répéter les mêmes choses chaque jours. Hier soir j’en ai un peu eu ma claque, alors quand le gamin est rentré avec sa sœur et qu’il était aussi négligé que les autres fois, je lui ai foutu une bonne gifle, et je lui ai dis d’aller se décrasser et de plus recommencer. Et d’enfin ranger sa foutue chambre, aussi. Oh me regardez pas comme si j’étais un monstre. Tous les gosses se sont déjà pris une gifle, non ? »
Son père.
« Ce jour-là je suis rentrée un peu après mon mari. J’ai été très étonnée de trouver Maël sous la douche et de le voir se frotter bien fort et correctement, penaud. Son père m’a dit qu’il avait gentiment remis les pendules à l’heure. Efficace ! Dans la foulée, le petit a enfin mis de l’ordre dans sa chambre. C’était une bonne surprise. Et ce soir il est rentré tout propre ! Deviendrait-il plus sage ? »
Sa mère.
« Maël a changé, c’est plus comme avant. Il vient plus jouer avec nous dans les bois, il nous dit non avec des yeux tristes et moi j’aime pas ça. Au final c’est un lâcheur et un lâche tout court. Je crois qu’il grandit et que c’est pour ça, il fait son grand super sage et tout. »
Un ami de primaire.
« Moi j’étais amoureuse de Maël mais il devient bizarre alors je l’aime plus trop. Il se lave souvent les mains et à la cantine il prend les couverts comme si c’était des asticots. Puis avant sur sa table tout était dans tous les sens mais là c’est bien rangé, trop bien rangé, c’est bizarre. Mais à part ça il reste toujours drôle et joyeux. Il met l’ambiance, mais il faut pas regarder les détails. »
Une fille de sa classe.
« Je reconnais difficilement mon petit frère. En fait, il n’a pas tant changé que ça, il reste mon Maël tout fou et taquin, mais il fait ou dit parfois des choses bizarres. L’autre fois on pratiquait le violon ensemble, comme d’habitude, et j’ai voulu lui montrer quelque chose. Alors que j’allais poser ma main sur son épaule, il s’est reculé et m’a hurlé de ne pas le toucher, de ne pas le salir. Je n’ai pas compris. Une autre fois je lui ai emprunté un crayon et je l’ai reposé sans trop réfléchir sur son bureau. Il m’a enguirlandé comme jamais. Est-ce que c’est le collège qui le rend comme ça ? »
Sa sœur.
« Maël ne veut plus me faire la bise, n’aime pas que je marche avec mes chaussures sales ou que je mange l’apéro avec les doigts. Il est devenu très stricte vis-à-vis de tout ce qui touche à l’hygiène. Est-ce que c’est parce que son grand-père est mort de maladie ? Il a peur de finir comme ça ? »
Sa tante.
« Quand est-ce que j’ai décidé d’envoyer Maël dans cet institut ? Quand c’est devenu infernal. Son petit problème de propreté est devenu de pire en pire, impossible pour lui de suivre une scolarité normale. Un psychologue a dit que Maël souffrait d’une espèce de phobie assez extrême. J’en ai marre d’être repoussée et de subir ses crises. Après quelques recherches, cet endroit semble être la meilleure solution. »
Sa mère.
« Quand maman a décidé de l’envoyer là-bas, Maël a dit « Cool, je pars en voyage. J’enverrai une carte postale ». Mais moi j’ai bien vu que ses yeux disaient « Je vous hais. Je ne suis pas fou ». J’ai de la peine pour lui. Il va me manquer. »
Sa sœur.
« J’ai détesté l’avion. Tous ces gens qui toussent et qui éternuent et qui ont les mains et les cheveux gras … Heureusement que je sais que l’avion est nettoyé, même si m’asseoir sur ce siège m’écœure. J’ai eu la nausée tout le long. Mais ça va, je suis arrivé. C’est parti. »
Maël.
In Real Life
PSEUDO : Nada.
PRÉNOM : Allons que c'est cavalier.
ÂGE : On ne demande pas son âge à une damen rustre.
PRÉSENCE : 7/7, réponse selon ma motivation.
COMMENT TU ES ARRIVÉ ICI : Un peu par hasard.
IDÉE / COMMENTAIRE : Qu'il faudrait que ça RP un peu plus, là-dedans, non mais !