| PRÉNOM | Merry Arwen | NOM | Lindenbaum |
| ÂGE | 17 ans | DATE DE NAISSANCE | 21 Janvier 1997 |
| ORIGINE | Allemande (Mère) & Américaine (Père) | ORIENTATION | Ne sais pas trop |
| PHOBIE/TROUBLE/PROFESSION | Haptophobe : phobie du contact physique


Merry... C’est un corps martyrisé, long et aminci par la fatigue et la non-alimentation qu’elle a subi dans ses jeunes années. Elle est trop maigre pour son 1m73. Elle le sait. Mais elle n’a pas retrouvé l’appétit. Elle n’y peut rien. Merry, c’est une ancienne châtaine aux yeux clairs - qui pétillaient, qui étaient vivants. Mais cette Merry n’est plus. Maintenant, ce sont des cheveux noirs aux reflets rouges (merci les teintures !) et raides qui cachent ses yeux gris, assombris par la solitude et le dégoût qu’elle a pour les autres êtres humains. Merry, elle a un style vestimentaire bien à elle. Des vêtements sombres, des froufrous, des lacets. Toujours sa cape rouge sur le dos. Elle n’aime pas non plus les chaussures, excepté ses grandes bottes à lacets rouges et noires. Merry, elle n’aime pas rester debout trop longtemps alors elle a la fâcheuse habitude de s’asseoir ou seulement de s’accroupir un peu partout (et peu importe si vous étiez là ou pas, elle s’en fiche royalement de vous… à partir du moment où vous ne l’approchez pas de trop près). De toute façon, avec ses trois piercings à l’oreille (gauche, je précise), ses yeux toujours cernés d’un noir épais et son sourire inexistant, Merry n’attire pas forcément la sympathie des autres personnes – c’est pas comme si elle la recherchait non plus… En bref. Merry, elle incarne physiquement et vestimentairement (ça se dit ?) parlant, l’ado « rebelle ».



« Que ressens-tu quand ça se passe, Merry-Arwen ? Dis-moi tout. » Assez de force pour te dérouiller mec ! J'me sens faible, encore plus seule et complètement nulle.
« J'm'appelle Me-rry.
- Explique-moi donc, Merry. » Tu commences à me les briser dur, toi ! T'as pas d'autres patients à aller voir ?!
« Tout devient noir. Je rentre dans une rage folle. Je ne me souviens de rien. À chaque fois. » FAUX ! Bien sûr que j'm'en souviens. En même temps, c'est à moi que ça arrive.
Et ça fait un mal de chien à chaque fois ! Car après, j'me rends compte de cette p*tain de solitude. Elle m'engloutit, elle m'avale, elle me happe. J'suis aspirée au fond de son p*tain de trou noir ! Et ça m'énerve car je n'peux rien faire ! Je suis si faible, si apeurée. Je dois rester seule. Il en va de ma santé. C'est une nécessité. Non ! Une volonté ! Laissez-moi tranquille maintenant !




« Assis-toi Merry-Arwen. Juste là, en face de moi. »
Non, j’veux pas. Je reste debout, bras croisé. Et je le toise. Ce monsieur, qui a la quarantaine, qui se cache derrière ses lunettes rectangulaires, strictes et moches, et qui me regarde de haut. Car pour lui, je ne suis qu’une patiente de plus. Une simple adolescente de 16 ans et demi qui fait sa crise, et qui entrave, gêne, dérange la vie de ses parents, celles des autres et surtout sa propre vie.
Qu’est-ce qu’il sait de moi, ce c*nnard ?!
« Raconte-moi comment ça s’est goupillé pour en arriver là. Assis-toi et explique-moi calmement comment cette phobie des gens t’est apparue. Si soudainement. » Le psy me regarde, avec insistance. Il remonte ses lunettes. Il me jauge. Il voit que je tremble. Je ne lui montre pas que je tremble. Que ces souvenirs sont douloureux. Qu’ils refont surfaces. Que je dois les noyer. Que j’aimerais les noyer ! Secoue la tête, oui, c’est ça ! Efface-les ! Qu’ils partent. Ils te stressent, ils te hantent ! Oublie-les !

Tu te rappelles ? C'était dans cette forêt. Oui, celle derrière chez ta grand-mère. Vous y avez joué, avec ton frère. Avec Jay.
Où est-il d'ailleurs... Allez, enfonce-toi plus profondément dans cette forêt. Va chercher ton frère.
« Jay ? Jay ! Où es-tu ?! Reviens ! Papa et Maman doivent s'inquiéter maintenant. »
Tu hésites, petite. Tu ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée d'aller le chercher. Peut-être ferais-tu mieux de courir trouver Papa et Maman, de les ramener ici. Pour qu'ils t'aident.
Non, non, tu dois le retrouver seule. Sinon, ce sera de ta faute s'il lui arrive quoi que ce soit. Allez jeune fille, prends ton courage à demain et cours le retrouver !
« Jay !! On arrête de jouer, c'n'est plus drôle maintenant ! »
Et tu l'aperçois. La cabane. Celle où vous n'avez pas le droit de jouer. Vous n'avez pas le droit de vous en approcher. D'après les rumeurs, elle appartiendrait à un fou un meurtrier. Un marginal qui se venge du village en tuant les gens qui approchent trop près de sa cabane.
Oui, déglutis. Tu as raison d'avoir peur.
Jay, intrépide comme il est, a dû y rentrer pour s'y cacher.
La peur au ventre, tu avances. Tu trembles de partout.
« Jay ? » Ta voix se brise. Elle s'éteint. Tu es étranglée par les sanglots qui te montent aux yeux. Ferme les yeux, reprend ton souffle. Voilà. Calme-toi, il n'est rien arriver à ton frère.
« JAY ! Reviens ici tout de suite ! »
Un souffle, un bruit, un pas.
Ne te retourne pas ! Cours ! Ne réfléchis pas.
Ça t'attrape par les épaules. Ça te soulève. Tu ne veux pas savoir ce que c'est. Où est ton frère ?! Hurle, crie, débats-toi, ne te laisse pas faire !
Ça t'immobilise avec une facilité déconcertante.
« PAPA !! MAMAN !! » Tes yeux se posent sur les mains. Écorchées, ensanglantées, énormes, violentes et effrayantes. Tu as peur. Tu as bien raison.
« Laissez-moi tranquille !! Espèce de fou ! Lâchez-moi ! » Ça te jette dans la cabane. Ça claque la porte.
Peut-on appeler ça un humain ? Est-ce un homme, un animal ? Tu ne sais pas. Tu ne veux pas savoir. Ça te tient prisonnière. Tu regardes, hésitante, autour de toi.
Et tu vois. Et tu sens. Cette odeur de pourriture, d’horreur, d’effroi, de sang. De viande.
Hurle tout ce que tu peux, petite. Ça ne ramènera pas ton frère.
Mort, mort, mort, mort, mort, mort.
Mort. Là. Sous tes yeux. Pleure, ça ne le ramènera pas non plus.
Le monsieur, la chose, le fou ; ça te regarde. Ta peur, elle se mue en rage, en haine. Tu le déteste. Tu ne veux plus que ça t'approche. Tu ne peux plus le sentir.
Ses yeux de fous plongés dans les tiens. Ton visage s'assombrit. Ça te tourne le dos. Et tu as deux secondes.
Tu t'échappes.
Cours petite. Ne te retourne jamais.
Des pas, rapides, puissants.
Ça t'attrape le pied, tu tombe. Sa main remonte le long de ta petite jambe. Tu te débats. Ça t'empoigne les cheveux. Ça tire, ça fait mal. Tu cries, tu pleures, tu hurles à en cracher tes poumons.
Papa ! Maman ! À l’aide ! Aidez-moi ! Ne me laissez pas toute seule !
Ça te frappe. Ça t'assomme.
Tu perds connaissance. Tant mieux.
Et maintenant... On te soulève. On t’appelle. Comme si on te tirait d’un long sommeil cotonneux. Tu as mal partout.
Maman ? Papa ? Où est Jay ?
« Merry… »
« Merry… »
« Merry-Arwen ! »
Le psy ! Il me secoue ! Sa main ! Sur mon épaule !? Quel c*n ! Je saute sur mes deux pieds, loin de lui. Je le fixe, paniquée, énervée, agacée. J'pourrais le tarter, si j'voulais !
« Hum ! Excusez-moi, j’en suis navré. (Cause toujours sale c*n ! T’es pas navré d’un poil, j’suis sûre !) Vous sembliez tétanisée. Vous ne réagissiez plus. Vous n’étiez plus connectée à la réalité. Je me suis dit que je devais agir.
-Vous avez mal fait ! » Et je remarque que je pleure.
Eh m*rde ! Mon maquillage! Mes mains… Je ne peux plus les bouger. Ma peur, cette phobie ! Elle m’emm*rde ! Je fonds, et je m’écroule sur son beau tapis de mes deux. Tétanisée, incapable de me mouvoir.
Il se remet derrière son bureau, pianote sur son ordinateur, décroche le téléphone et plonge son regard dans le mien éteint, mort :
« Je connais l’endroit idéal pour vous. Vous verrez. Ils prendront soin de vous. Et vous vous y sentirez bien. »

Jamais je ne me sentirais bien quelque part.
Je suis destinée à rester seule toute ma vie. Et pourtant… J’aimerais tellement pouvoir être normale.
Mais depuis ce jour… Cette peur que j’ai ressentie. Ce dégoût que j’ai éprouvé au moment où ça m’a attrapée la jambe. Ma jambe de petite fille souillée à jamais par les côtés mesquins, méchants, sadiques de l’être humain. Je hais les gens. Ils m’ont pris mon frère, et ma vie. Je ne pourrais plus jamais vivre normalement. Comme avant. Ni ma mère ni mon père ne pouvaient m’approcher. J’ai fait plusieurs séjours à l’hôpital, rien n’y a fait. C’est un traumatisme dont je ne guérirais jamais. Ou alors, seulement par moi-même, a dit un médecin. Mais je ne suis pas prête de faire des efforts.

 

| PSEUDO | Tati, Tiana, Tatiou… Après tout, c’est comme vous voulez ! ^3^ | PRÉNOM | Tatiana, ça vous va ? …Nan parce qu’après on peut s’arranger et j’peux changer… Non ? Ok… |
| ÂGE | 16 ans (bientôt 17 maggle ! /O\) | PRÉSENCE | Hum… À voir ! Tout dépend de vous, mes loulous :3 |
| D'OÙ VIENS-TU ? | Avec un keupin on s’baladait comme ci, comme ça de forums en forums et puis on est tombé chez vous ! Voili, voilou ! (Ne me demander pas grâce à quel forum, je ne sais plus T-T J’vous jure !!) |
| COMMENTAIRE | Il est trop darkawaï ! :3 Non c’est vrai, il est super intéressant. Un chouïa plus coloré, ce serait impec ! (Non ?... J’ferme ma gueule parce que j’suis qu’une p’tite nouvelle qui n’y connaît rien ? … Okay, ok… ><) |