Messages : 27 Date d'inscription : 23/04/2013 Age : 28 Localisation : Dans un arbre
DOSSIER ÂGE : 15 ans PROBLÈME : Kénophobie (peur extrême du noir) LIBRE RP : OUI
Sujet: Duo de choc ! [PV Karine Arrius] Ven 23 Aoû - 15:58
Je m’étirais, venant de me réveiller, ou plutôt d’être réveillé, brutalement de ma sieste ! « Qué qui a ? Vous faites chier j’étais bien là, je rêvais d’un lapin à ressort géant qui-! » Je m’arrêtais subitement visualisant enfin le visage de mon interlocuteur. Ou plutôt de MES interlocuteurs ! Le proviseur lui-même, suivie d’un éducateur à l’air passablement irritable et irrité ! « On peut savoir ce que vous fait là, Monsieur McGarden ? » Je ne sais si c’était le ton qu’il avait employé, ou le fait qu’il m’est vouvoyait, et appelé par mon nom de famille, qui montrait à quel point il était au bord de la crise de nerf... À moins que ce soit les gouttes de sueurs dégoulinant abondamment de son visage, ainsi que les veines apparentes qui reluisaient derrière ses yeux rouge et révulsés…Oui c’était peut-être ça. « Heu, moi ? Et bien je… hum ?... » « Vous dormiez ! » « Heu, oui précisément, je crois… Enfin, non ! Je veux dire non ! » Bon sang, ce que je peux être nul pour mentir au réveil ! « Et vous osez vous moquez de moi ? Petit impertiant ! » Aie, cette fois je me dis que j’allais le sentir passer ! L’éducateur me saisit par la jambe et me fit descendre d’une traite de mon arbre, je me retrouvais ainsi la tête en bas, totalement réveillé à présent, et soutenue par un pied grâce à la poigne de fer d’un macaque abrutie en T-shirt moulant et en short rouge ! Putain, qu’est-ce qui allait m’arriver cette fois ? Généralement ça se finissait dans le bureau du proviseur, et je finissais par m’en allait avec une phrases toute faite qui détendait le proviseur, et qui lui faisait croire qu’il avait régler un cas, mais là ça faisait quand même un moment que j ‘utilisais cette technique, et moi-même jusqu’à maintenant j’étais étonné qu’il ne me soit rien arrivé ! Où est-ce que ça allait finir ?! « Tu vas arrêter de me prendre pour un con McGarden vu ?! » Là il était au bord de l’explosion nerveuse, bon sang, fallait pas qu’il se mette dans cet état pour si peu, c’est pas bon pour son âge ! « Bon sang ! » Il se tint le crane, et s’appuya sur le tronc de l’arbre qui me servait de lit il y a à peine quelques minutes. Qu’est-ce que j’avais dit ? C’est pas bon pour son âge !
« La dernière fois que l’on s’est vu tu m’avais juré d’arrêter tes bêtises, tu m’avais même dis que tu ferais de ton mieux pour t’insérer ! Mais comme d’habitude tu t’es bien foutue de moi ! Tes cours ont commencé depuis plus de deux heures ! Qu’est-ce que tu fiches ici ?! » « Quoi ?! Sérieux ?! » Je cherchais ma montre du regard, et la vis dans l’herbe en bas de l’arbre sur lequel je dormais. Pas étonnant que je ne l’ai pas entendue sonner ! Et pourquoi l’alarme des cours était-elle si faible ? J’entends rien moi ! Pensez à ceux qui ont le sommeil lourd ! « Ho, hum…Désolé ? » Qu’est-ce que je pouvais dire d’autres ? « Ho, oui tu vas être désolé McGarden ! Tu vas vraiment, mais VRAIMENT être désolé ! » Qu’est-ce qu’il me préparait l’autre cardiaque ? « Pour commencer…Le prochain cours que tu rate, je te réexpédie tout droit dans ton institue de départ ! » Que-?! « Quoi ?! Mais non, vous pouvez pas faire ça ! C’est pas possible ! Vous avez pas le droit ! Je suis partie moi-même, et le directeur m’a confié à l’internat sur MA demande, vous pouvez pas me renvoyer là-bas ! » Ce vieux con !...Il savait très bien ce qu’il s’était passé à l’institut, et il s’en servait contre moi, cet espèce de… « Depuis quand as-tu tous les droits ? Espèce de petit con ! » Il criait tellement fort, et son visage était tellement déformé par la colère, qu’un instant je crue revoir mon père…Ce fut suffisant pour que je m’arrête de parler, et que je mette à trembler. Il s’en aperçue surement, parce que son visage se radoucie tout de suite, et qu’il reprit une contenance approprié. Il toussota, et repris d’une voix bien plus calme ; « Hum, et bien, il te suffit de faire attention, disons que je t’accord un délai de un mois pour n’en rater aucun, et les retards compterons comme des absences bien sur… Si durant un moi tu ne rates aucun cours, il ne t’arrivera rien. » « Et…C’est tout ? Enfin, je veux dire, il y a rien d’autres ça va ? » Ma voix était blanche, et incertaine, quel horreur, et pour une fois ce n’était même pas du bluff. Je devais avoir l’air pathétique ! Mais bon, tout pour ne pas retourner dans cet institut ! Il n’était pas question que j’y retourne ! Jamais ! « Et bien…Il y a une autre condition… » Encore une ? « Puisque tu n’as jamais participé à une activité depuis que tu es ici, j’aimerais que tu participes à la prochaine qui se fera. » « D’accord. » Fini-je par déclarer, enfin calmé, et à contre cœur. « Je suis ravie que tu acceptes aussi facilement… » L’éducateur-macaque-alcoolique me lâcha enfin, j’atterrie sur mes pieds, bien qu’un peu désorienté par le changement de point de vue brutal. Le directeur me fit signe de le suivre, surement pour me conduire en cours. Yeahh…Entré toute en finesse avec le directeur au cul ! Je déteste attirer l’attention ! « Ha ! Une dernière chose… » « Hum ? » « L’activité en question est une activité artistique en sortie scolaire, elle se déroulera sur le second terrain de notre institue, et elle se fera par groupe de deux minimum. » Je…J’ai mal entendue là ? Le but de la sortie je m’en cogne, de même qu’elle soit sur le second terrain tant mieux même, y a des arbres partout là-bas, je pourrais surement me trouver un super perchoir, et rattraper ma sieste en retard ! Mais…En groupe ?! C’était une blague ?! Pourquoi il fallait que je travaille avec quelqu’un ? J’avais prévue d’y aller, mais pas de participer concrètement, je me serais trouvé un arbre et j’aurais pioncé ! C’était quoi cette mauvaise blague ! Il était pas question que je bosse ! J’en étais incapable ! J’étais déjà incapable de suivre plus de 5 minutes en cours, sans m’endormir les yeux ouverts ! « Je compte sur toi pour te sociabiliser, et pour apprendre à t’investir dans un travail ! » Cet espèce de…Il avait tout prévu ! Et je pouvais pas refuser ! Le retour vers mon institue de départ serait immédiat et irréversible ! Et il savait très bien que j’étais prêt à tout pour ne pas y retourner ! Non, il ne fallait pas que j’y retourne… Me sociabiliser hein ? La dernière fois ils ont tous finis à l’hôpital, et si je me souviens bien, aux dernières nouvelle, un est toujours dans le coma ! Mais bon, ça allé, me sociabiliser ne signifiait pas me faire d’amis, simplement de parler à mes camarades, c’était pas non plus la première fois que je faisais ça, fallait pas exagérer ! Mais là, un travail de groupes, c’était plus compliqué ! « Bon et bien, il serait temps de retourner en cours, Monsieur McGarden. » « Oui… » Je vais le tuer ! Une fois en cours, tout se passa normalement, peut-être un peu plus de chahut que d’habitude, après tout, le directeur était venue lui-même escorter un élève jusqu’à sa classe. Élève dont la plupart des personnes présentes ne connaissaient même pas le nom, la prof elle-même avait donné l’impression pendant quelques secondes de réfléchir à l’identité du garçon qu’elle avait en face d’elle, avant de se rappeler qu’il était bel et bien dans sa classe, surement aidée par l’événement de la semaine dernière où je m’étais fait choper à dormir en cours ! J’avais pas fait attention cette fois-là, pourtant j’avais bien fait attention toutes les autres fois à être discret, et de toutes façon la plupart des gens dans ma classe ne savaient même pas qui j’étais, je ne me faisais pas remarqué, j’arrivais quelques fois en retard, mais pas forcément plus qu’un autre élève, je participais en cours, mais juste assez pour qu’on me laisse tranquille, et que je puisse pioncer. Ça avait tellement duré, que le résultat était là ; la plupart des élèves avait passé plus de temps à essayer de se rappeler qui j’étais (pour diverses raisons), plutôt que d’écouter le cours. Bon sang, et dire qu’il faudrait que je fasse du « sociale » avec quelqu’un comme eux ! J’ai rien contre eux, c’est juste que de toutes façons la personne avec qui je vais travailler va tellement vite m’oublier que je vais finir par pioncer dans un arbre, et si je me fais choper, je retournerais à l’institut, et même si je pionce pas, je risque de rien pouvoir faire, et je finirais par abandonner, et laisser le travail à l’autre qui sera surement plus qualifié que moi ! Ça promettait d’être TRES long ! Le cours finis, je me dirigeai au point de rendez-vous de l’activité, un sac à dos remplie de cahiers et autres crayons et feutres, ainsi que d’un peu de peinture que j’avais miraculeusement retrouvé sous mon lit, sur mon dos ! Il y avait pas mal de monde, des gens apparemment normaux, d’autres qui avaient l’air bizarres, et d’autres carrément flippants, mais bon c’était pas comme si j’étais le mec le moins louche du monde, en fait, je suis sûr que je ressemblais plus à un touriste totalement perdue avec mon sac à dos, et mes crayons au milieu de tous ces types, qui eux portaient pour la plupart d’énormes sac remplie de je sais quoi, et d’autre avaient d’énormes pochettes, et d’autres avaient l’air d’avoir apportés tout leur atelier avec eux. Putain de touriste que je suis ! Puis deux éducateurs arrivèrent, une liste d’inscrits à la main. Merci monsieur le directeur d’avoir pensé à m’inscrire à l’avance, c’était tellement choupinou de votre part … PUTAIN !! Les noms défilèrent assez vites, et j’en connaissais aucun…Ça allait aider pour me trouver un minimum d’un partenaire ça tient ! « William McGarden ! » « Ou-Oui ! » Je levai la main, et me sentais con. Pourquoi est-ce que j’avais envie de sauter du toit ? « Bon l’appel est terminé, vous êtes tous là, c’est très bien ! Maintenant formez les groupes qui vous plaisent ; deux personnes minimum, et 6 maximum ! » Yeahh….Alors heu… Bon, ok, on s’y attendait mais je suis TOUT SEUL ! Je sens vraiment que je vais me pendre ! « McGarden, tu es tout seul ? » « Heu, oui j’crois bien. » En vérité j’avais juste envie de lui sauter à la gorge, avec son air d’animateur de colonie semi-militaire, alors qu’il était censé accompagner pour une sortie artistique ou un truc du genre. Et puis cette façon de m’appeler par mon nom de famille, putain y avait pas plus chiant ! On aurait dit le directeur ! « Bon et bien ça tombe bien ! » Ha, bon ? Il repartie quelques minutes, puis revint accompagné d’une fille, elle devait avoir à peu près mon âge…Et elle me regardait pas avec beaucoup d’amitié dans le regard, putain c’était presque flippant, elle faisait partie de ceux qui avaient beaucoup de matériels, et surtout beaucoup de peintures, vraiment BEAUCOUP de peinture ! Elle va surement s’en donner à cœur joie pour cette activi- Attend ! Wait ! C’est quand même pas ce que je pense ?! C’est pas avec elle que je vais… « Bon Karine, voici William McGarden, William voici Karine Arrius » Et merde !
Hors RP: Yeah!!!! Voici mon pavé (je suis désolé mais j'étais inspiré là pour dire XD) et donc voila, en éspérant pas te faire galérer, et William à une mauvaise impression de toi mais c'est pas mon cas, moi je t'adore! XD
Karine Arrius
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DOSSIER ÂGE : 17 ans PROBLÈME : Chromatophobie (peur du blanc) LIBRE RP : Toujours dispo!
Sujet: Re: Duo de choc ! [PV Karine Arrius] Sam 24 Aoû - 4:34
Duo de choc!
Karine aimait bien l'institut pour le moment. Il fallait dire qu'après l'enfer qu'elle avait dû subir dans son ancien lycée, n'importe quelle autre prison aurait eu des airs de paradis. Là-bas, tous les profs savaient que derrière son masque de politesse se cachait une adolescente qui guettait la moindre seconde d'inattention pour pouvoir échapper à l'ennui des salles de classe. Tous les élèves la méprisaient et lui menaient la vie dure en la harcelant pour la pousser à se faire virer. La seule raison pour laquelle leurs combines n'avaient jamais fonctionné, c'était que le proviseure, sous ses airs de dur, l'avait à la bonne. Elle n'avait jamais trop compris pourquoi, d'ailleurs. Peut-être que c'était parce que dès sa première convocation, elle avait été directe et franche en lui expliquant que ses études ne servaient à rien vu qu'elle avait déjà tracé sa voie dans un domaine: les arts. Depuis, s'il continuait à la punir impitoyablement, il n'avait cependant jamais accepté de la renvoyer. Peut-être qu'il avait voulu essayer de l'intéresser aux cours. Même quand elle l'avait repeint en bleu lui et son costume blanc, il ne l'avait pas renvoyée. Il s'était énervé, mais bon, c'était compréhensible. Mais surtout, il avait été le premier à la croire quand elle avait dit qu'elle ne savait pas ce qui lui avait pris, et à évoquer un problème psychologique. Elle n'aimait pas celui qui dirigeait l'institut, mais peu importe. Ici, les professeurs ne la connaissaient pas et étaient bien plus intéressants. Et quand aux autres enfants... A l'exception du type aux cheveux blancs qui la forçait à partager sa chambre, elle les trouvait tous sympas. Enfin bon, pas au point de faire ami-ami avec tout le monde. Mais ici au moins personne ne cherchait tout le temps à lui faire du mal pour se débarrasser d'elle! Elle s'était même fait une amie, alors qu'elle s'était déjà faite à l'idée d'une solitude sans fin.
Il n'y avait qu'une chose qu'elle n'aimait pas: les activités de groupe. En cours, ils étaient à des tables séparées, donc elle pouvait être dans son coin sans que cela ne pose problème (c'était même préférable si on ne voulait pas s'attirer les foudres des professeurs pour bavardage intempestif). Alors que pendant les activités de groupe, selon le règlement, les élèves étaient priés (traduisez par "obligés") de ne pas se mettre à l'écart. Quelle que soit l'activité, ça voulait dire forcément devoir coopérer avec quelqu'un sans hausser la voix, sans se disputer et sans en venir aux mains. Avec la patience dont disposait Karine, c'était plus facile à dire qu'à faire. D'autant que la plupart des enfants semblaient partager son avis sur les activités de groupe et se révélaient méprisants, rejetant leur mauvaise humeur sur elle tout comme elle le faisait elle aussi.
C'était d'ailleurs l'heure. Elle se dépêcha pour ne pas arriver en retard, même si elle s'y rendait à contrecœur. Ils avaient prévu une activité arts plastiques. En temps normal elle aurait été ravie de pouvoir peindre sans avoir à cacher son matériel dans sa chambre (matériel formellement interdit dans les chambres d'ailleurs...), mais là, c'était des activités de groupe... Comment était-on censé peindre en groupe, hein? Ils étaient marrants! En se partageant le tableau ou la feuille en deux? Ridicule. Autant le faire tout seul. Elle regarda avec indifférence un enfant se faire traîner jusqu'au terrain par le proviseur. Encore un qui avait dû essayer de passer entre les mailles du filet, mais qui s'était fait prendre au dernier moment. Quoique, avec ses yeux rougis et son air hébété il avait plutôt l'air de venir de se réveiller. En tout cas, une chose était sûre, il ne portait pas les adultes qui l'amenaient dans son cœur, vu les regards plein d'animosité qu'il leur jetait. Elle écouta avec une grimace l'éducateur écorcher son prénom. C'était pourtant pas si compliqué que ça à prononcer! C'était un peu comme Karen... Il devait savoir le lire ça non? Mais vu la manière dont il approchait la feuille d'appel très proche de son visage et butait sur chaque nom, elle commençait à se demander s'il savait lire. Lorsque vint le tour du garçon qui s'était fait prendre, elle réprima un sourire. Il avait vraiment l'air mal réveillé. Il avait presque bondi en entendant son nom. Ou alors il avait peur de se faire encore punir? Bah, quelle importance. Elle ne le verrait certainement plus de la journée.
C'était ce qu'elle croyait, jusqu'à ce que l'animateur qui avait besoin de lunettes vienne la chercher. Il ne lui fallut pas deux heures pour comprendre qu'il voulait qu'eux deux fasse équipe. Elle lança au garçon un regard noir instinctivement, pour le dissuader de faire le moindre commentaire. Inutile, apparemment. Il n'avait pas l'air d'avoir compris la situation. Il la dévisageait avec une légère inquiétude. Tant mieux. Elle n'avait pas envie de se coltiner un mec trop avenant à son goût. Puis une lueur parut dans ses yeux, tandis que ses épaules s'affaissaient légèrement. Ah, maintenant il avait compris.
« Bon Karine, voici William McGarden, William voici Karine Arrius »
Karine fit la moue, puis lança:
"Bon, j'imagine qu'on va devoir travailler ensemble. Si ça ne te dérange pas, on doit pouvoir faire quelque chose en peinture. J'imagine que tu n'as jamais peint de ta vie... Bon, suis-moi, j'ai suffisamment de matériel pour deux."
Elle le mena à son chevalet rafistolé, qu'elle avait réussi à sortir de sa chambre sans le démonter. Le sol à côté était jonché de pots de peinture de toutes les couleurs, et un tas de pinceaux de toutes les tailles reposait au pied du chevalet en bois. Une toile blanche (enfin, pas exactement, plutôt d'un blanc brunâtre) était déjà installée dessus. Karine fit une halte à quelques pas du matériel, et se tourna vers William.
" Je n'ai pas vraiment l'habitude de peindre avec quelqu'un. D'ailleurs, ça m'aurait arrangé de ne jamais avoir à le faire. Mais bon, on n'a pas vraiment le choix, alors autant bien faire les choses. Voilà ce que je te propose: tu choisis le sujet qu'on va peindre, si je te donne mon accord, tu peins les formes le moins grossièrement possible, et j'essaierai de limiter les dégâts en me chargeant de tout ce qui est détails. Ca te dit?"
Ca paraissait simple et assez convivial dit comme ça, malgré la froideur et l'ennui qu'on devinait à travers le ton de sa voix. Mais Karine doutait d'avoir assez de patience pour s'en tenir à ses propres règles. En attendant une réponse de William, elle se demandait combien de temps elle parviendrait à tenir sans lui ordonner quoi faire. Bah, deux minutes grand maximum. Et encore, elle était optimiste. Le pauvre. Il allait regretter de s'être fait prendre à roupiller elle ne savait où.
Spoiler:
Je vais quand même pas te reprocher d'être inspiré!^^ Et à propos de la mauvaise image que ton personnage a du mien, c'est logique vu que Karine fait la tronche à ce moment-là à l'idée de devoir travailler avec quelqu'un. Et t'en fais pas moi non plus j'ai rien contre toi x) ce qui n'empêchera pas Karine d'être absolument insupportable=p
William McGarden
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Sujet: Re: Duo de choc ! [PV Karine Arrius] Sam 24 Aoû - 13:37
"Bon, j'imagine qu'on va devoir travailler ensemble. Si ça ne te dérange pas, on doit pouvoir faire quelque chose en peinture. J'imagine que tu n'as jamais peint de ta vie... Bon, suis-moi, j'ai suffisamment de matériel pour deux."
Elle aussi avait l'air ravie de travailler en équipe... Au moins on était d'accord! Point positif non-négligeable à noter: Elle avait du matériel, donc j'allais pas passer pour un touriste (enfin, j'allais UN PEU moins passer pour un touriste)!
bref, ça aurait pu bien commencer, si elle n'avait pas l'air si froide, et si désagréable... Je sais que je suis pas le meilleur partenaire du monde, mais fait un effort, moi aussi ça me fait chier!
J'inspirais un bon coup, et me prépara à lui répondre avec un grand sourire, quand elle sortie tous ses pots, ainsi que sa toile, qui étrangement, n'était pas totalement blanche comme celle des autres, enfin de toutes façons je comprendrais jamais les artistes! Bref, à ce moment là, elle se tourna vers moi à nouveau;
"Je n'ai pas vraiment l'habitude de peindre avec quelqu'un. D'ailleurs, ça m'aurait arrangé de ne jamais avoir à le faire. Mais bon, on n'a pas vraiment le choix, alors autant bien faire les choses. Voilà ce que je te propose: tu choisis le sujet qu'on va peindre, si je te donne mon accord, tu peins les formes le moins grossièrement possible, et j'essaierai de limiter les dégâts en me chargeant de tout ce qui est détails. Ça te dit?"
Je me rappela que respirer était vital à ce moment précis, et referma ma gueule très rapidement, et réfléchis soigneusement à ce que j'allais dire... Putain moi qui avait penser, que j'allais pouvoir rien faire, j'étais bien partie pour faire quelque chose...De vraiment TRÈS moche, mais faire quelque chose, c'était déjà un exploit en somme! Je me décida ua bout de plusieurs minutes à enfin lui répondre; "Ha, heu, oui!"
Je passa, une main derrière ma tête, l'autre traînant dans ma poche, et commença à regarder en l'air, et un peu tout ce qui m'entourait... J'aurais tellement aimé monter et pioncer dans un de ces arbres!
"Pas comme si j'avais le choix de toute façon..." Marmonnais-je tout bas, pour moi-même.
Pas question de retourner là-bas, pas après ce que j'avais fait, pas après ce que je leur avais fait!
je me mis à nouveau à la regarde. Aie! Elle avait l'air de s'impatienter! Hum, vite, un sujet, un sujet, voyons un truc pas trop mal!... Et merde! La première chose! "Des arbres?..Heu enfin je veux dire...Pourquoi pas, des arbres?"
Touriste!
Hors RP: Désolé cette fois c'est plutôt court! ^^"
Karine Arrius
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Sujet: Re: Duo de choc ! [PV Karine Arrius] Dim 25 Aoû - 5:32
Un duo de choc!
Karine le dévisagea d'un air profondément consterné en entendant sa réponse. Comme il avait mis du temps à répondre, elle s'était attendue à quelque chose d'un peu plus intelligent que "Ha, heu, oui!"... Elle tenta de garder son sang-froid en se disant que c'était sûrement parce qu'il était encore un peu endormi, mais elle devinait que ce n'était pas le cas. Il avait surtout l'air incapable de se concentrer plus de deux secondes. Et elle était censée peindre quelque chose avec lui?
"Pas comme si j'avais le choix de toute façon..."
Et voilà qu'il se mettait à râler... Il avait marmonné, mais Karine était suffisamment proche pour en entendre une partie et lire sur ses lèvres le reste. Comme si elle avait le choix, elle aussi! Comme pour attirer son attention, elle se mit à taper discrètement du pied par terre. S'il croyait qu'elle s'impatientait, peut-être qu'il se déciderait enfin à lui répondre? Comme elle l'espérait, il remarqua son mouvement, et parut se presser, car il répondit subitement:
"Des arbres?..Heu enfin je veux dire...Pourquoi pas, des arbres?"
Karine grimaça un peu. Il n'avait pas choisi le plus simple.
"Pourquoi pas... Par contre, comme tu débutes, ce serait plus facile d'en faire un seul. J'imagine que tu pensais aux chênes que tu regardes depuis tout à l'heure?"
Ce n'était peut-être pas très sympa de lui faire comprendre comme ça que son envie d'aller s'y cacher et les coups d'œil qu'il jetait en leur direction depuis le début ne lui avaient pas échappé. Mais bon, au moins, avec un peu de chance, il arrêterait de le faire. Ca l'agaçait beaucoup. Voyant qu'il ne bougeait pas, elle soupira, et lança:
"Tu n'as qu'à commencer par faire un tronc avec le marron que je vais te faire. Surtout, ne le fais pas trop gros, hein. On fera le sol après, et je te montrerai peut-être comment faire les feuilles si ça te dit. Et fais pas cette tête, ça m'amuse pas beaucoup plus que toi leurs activités soi-disant "socialisantes". Mais après tout, vu qu'on a pas le choix, autant essayer de s'amuser un peu, non?"
Elle lui adressa un sourire qui se voulait amical. Après tout, ce n'était pas sa faute si les adultes avaient d'aussi mauvaises idées que celle-ci. Et avec un peu de chance, ils pourraient faire quelque chose de sympa tous les deux. Restait à espérer qu'ils pourraient éviter un massacre.
Spoiler:
Moi aussi ça a été un peu court désolé j'étais pas inspirée...