Je crois que nous sommes tous composés comme des M&Ms : Enveloppe et substance. Et même si l'enveloppe porte des couleurs différentes, la substance est toujours pareille ... A quelques détails près.

Ne pas paniquer, juste respirer.

Ça fait des heures que je suis enfermé dans les toilettes à me regarder dans le miroir pour essayer de me convaincre que tout ira bien, qu'on ne m'adressera peut être pas la parole et que je passerais inaperçu, mais je n'y arrive pas du tout. Mon dieu, en fait, je priais très fort pour que tout se passe bien. Bon, pour voir si ça fonctionne, il faut que je sorte mais j'ai les mains moite, je n'arrive pas à franchir le pas. C'est débile d'avoir déjà de l'appréhension alors que je viens à peine d'arriver dans l'institu' ... J'en ai marre de réagir comme ça mais c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à me calmer. Je veux rentrer chez moi et reprendre le court de ma vie d'hermite solitaire ... Non, c'est pas vrai mais je n'ai juste pas le choix. AAAH ! J'ai envie de me frapper la tête contre le lavabo où j'ai pris appuie. Se sera très douloureux et je pourrais peut-être même être défigurer donc je vais éviter. Pourtant, ça aurait pu me donner du courage ou un énorme mal de crâne, au choix. RAAAH j'en ai marre ! J'ai beau essayé de m'arracher les cheveux, ça ne change rien au problème ! Je vais rester ici et me laisser mourir de faim et de soif.

Je soupire de lassitude et fini par aller m'appuyer sur un des murs pour me laisser glisser dessus jusqu'au sol pour m'y assoir en indien. Oui, en indien ! Je frotte mon visage dans mes mains en fermant les yeux. On finira bien par retrouver mon corps un jour où l'autre ou peut être pas ! OH GOD ! Je vais finir par devenir un espèce de squelette ambulant et mon esprit hantera ces toilettes comme Mimi Geignarde, dans Harry Potter. Je sais, j'exagère parce qu'il doit y avoir carrément plus de passage ici mais j'aime bien être mélodrame de temps-en-temps, surtout quand je suis en combat intérieur. Parce que oui, dans ma tête, il y a plusieurs petits moi avec des gants de boxe et qui débattent pour savoir si oui, ou non je sors de ces fichus toilettes. Pour l'instant, je prends le dessus donc c'est pas gagner, faudra me trainer pour que je parte ... Non, pas trainer parce que ça implique une personne qui me posera son attention sur moi et qui me parlera forcément pour savoir ce qu'il se passe. Ou bien attendre que la nuit tombe en espérant que tout les élèves est une pénurie d'urine ... Si, ça se dit ! Oui, je me contredis moi-même mais j'ai le droit, personne ne va lire dans mes pensées donc je ne risque rien. Personne pour se moquer.

Je secoue la tête et l'a relève pour regarder la porte par laquelle je devrais passer à un moment donné. Je suis vraiment un crétin fini ma parole ! Les gens vont pas me manger, juste déclencher ma phobie, c'est trois fois rien ... Je vais pleurer, je jure que je vais pleurer. Comme une fillette sauf que je ne suis pas une fillette ! Pitiez mais achevez moi ! C'est vrai quoi, c'est sadique de pas avoir la possibilité de parler aux gens alors que je ne suis pas du tout fan de la solitude ! Remarque, le fait de ne pas être entouré ne me manque pas puisque je ne l'ai jamais vraiment été. Se serait bien plus dur dans le cas contraire. Je prends mon sac que j'avais posé dans le coin et en sort mon carnet de note. Enfin, c'est ce que tout le monde pense parce qu'en réalité, je ne fais que dessiner dessus. Mal, certes mais Picasso aussi avait une vision des choses différentes et il est considéré comme un grand artiste, alors pourquoi pas moi ?! Bref, je m'égare dans mes propres pensées, c'est affligeant !

Après un moment à dessiner, je trouve l'endroit bien trop calme alors j'en sors mon portable (oui, j'ai un portable malgré que je n'ai pas d'amis, on ne sait jamais) et met de la musique. Ma playlist classé par genre et la première : Rock. C'est un peu sauvage mais j'aime ça, il y a quelque chose de libérateur lorsque j'écoute du Rock, comme ci je pouvais me lever, danser et inviter quiconque à faire la fête avec moi ... Aaah, je vie dans un monde intérieur rempli de bisounours ! OH ! Non, pas les bisounours, ils me terrifient ceux là ! Enfin, rempli de choses mignonnes. Me sachant seul, je me mets à fredonner l'air de la musique en bougeant la tête au rythme de la batterie. Qu'est-ce que j'aime ça ! Alors de ma voix un peu enroué, je me mets à chanter cette phrase que j'affectionne tant tout en continuant de gribouiller .

"I've been looking at the sky 'cause it's gettin' me high !"

made by pandora.

[HRP; Désolé, je suis vraiment nul pour les premiers post @.@]

Ce matin, j’avais passé la journée à l’extérieur! J’avais décidé d’explorer le nouveau monde! En fait, ce n’était pas vraiment le nouveau monde. La personne que je suis avait activé son T.A.R.D.I.S. et à cause de celui-ci j’avais atterri… Je ne savais pas trop où au départ. Je ne devais pas faire l’idiot, je pourrais tomber sur des ennemis. Et si c’était le cas, je serais complètement fichu! Il faudrait que je me trouve un ennemi-plus-gentil-que-les-autres. Et ça c’est comme la grenouille à grande bouche. Il n’y en a pas beaucoup par ici! J’avais regardé autour de moi, personne en vu, alors je poussai un soupir de soulagement. Mais quelques secondes plus tard j’entendis une immense explosion. Maiiiiis !? Qu’est-ce qui se passe !? Je vais mourir!? Mais je suis trop jeune pour que ce soit le cas! C’est en courant que je suis allé me réfugier sous un arbre, tout tremblant. Lors de ma course j’avais entendu d’autres explosions. Je… J’ÉTAIS EN PLEINE GUERRE! Mais c’est impossible! Où mon T.A.R.D.I.S. m’avait encore une fois amené!? OMG! J’ai tellement peur! Mais quelle guerre? Je suis trop curieux, c’est peut-être quelque chose de bien, mais là, ce n’était pas du tout le temps de l’être. Lorsque les tirs et les explosions se sont enfin calmés après quelques minutes, une légère pluie s’était mise à tomber. Normalement je devrais retourner à l’intérieur, pour ne pas attraper froid, pour ne pas mourir sous la pluie. Mais c’est le genre de truc que je me fiche complètement. Tout ce que je veux finalement c’est de régler ce mystère, pourquoi des gens se battent entres-eux. Où suis-je? Et pleins d’autres questions se bousculaient dans ma tête.

Bref, tout ça pour dire que j’avais décidé de m’aventurer dans la forêt… Ou plutôt ce qui en restait. Tout était en flamme ou détruit, c’était assez difficile de s’aventurer sans se faire trop de mal. Quoi que j’étais chanceux, il y avait un chemin. Mais tout aussi soudainement que le début des explosions, des tirs se sont mis à tirer, les bruits venant de partout. Pris de panique de nouveau, j’étais vraiment bon pour ça, je me jetais au sol, salissant grandement au passage mon habit typique… Je crois que j’avais même taché mon nœud papillon! Ça va être la galère de tout nettoyer ça. J’en avais partout, même un peu dans le visage et les cheveux. C’est donc en rampant que j’avais décidé de retourner à l’intérieur. J’avais trop la frousse, ça serait une autre fois que je découvrirais pourquoi tous ses tirs, parce que là…

Retourner dans mon vaisseau c’était la chose la plus réconfortante que j’avais trouvé à faire. Au moins maintenant j’étais au chaud. Ça ne paraissait pas, mais la pluie était froide et un peu plus j’aurais été tout trempé… Ce n’est pas comme si c’était déjà le cas, mais ça, personne ne le sait sauf moi. Au moment où j’étais entré dans mon T.A.R.D.I.S. l’intérieur était étrange. Pourquoi tout était absolument étrange? Quand je rentre à quelque part, ce n’est jamais l’endroit auquel je m’attendais.

C’est donc couvert de bouette que j’entrai dans… une espèce d’institut. J’avais l’impression de connaître l’endroit et c’est sans trop de difficulté que je trouvais un petit refuge. Des toilettes.

Je poussai un soupir de soulagement, je dois dire qu’ici c’était calme. Je ne suis pas quelqu’un qui déteste la compagnie, loin de là, sauf qu’il faut dire que je n’avais pas du tout envie de croiser des médecins. Surtout si je me trouvai dans un institut! Je ne veux pas imaginer tout le mal qu’ils pourraient me faire, surtout si je leur dis que je ne viens pas d’ici, que j’ai deux cœurs et plus de neuf cent ans et que je voyage au travers le temps et l’espace.

L’avantage d’être tombé où il y a des toilettes c’est que je vais pouvoir me laver un peu! Parce qu’il faut dire que je suis tout sale et que j’ai encore de la boue dans le visage. Oh non! Je dois même en avoir dans les cheveux! J’espère que personne ne va me voir comme ça… Enfin c’est encore drôle parce que c’est à ce moment que j’entendis quelqu’un. Enfin… Quelques mots. Je regardais à gauche puis à droite, ne voyant personne… Pourtant j’avais entendu un bruit… À moins que je sois fou? Ne le suis-je pas déjà en réalité? Peu important, je m’aventurai un peu plus loin pour y découvrir finalement un jeune homme qui était assis, dos contre un mur. Je m’approchai de lui, je me mis même à sa hauteur.

- Hey! Bonjour, je devrais plutôt dire! Ce ça fait longtemps que tu es ici? Je t’ai entendu… Enfin je crois que c’est toi que j’ai entendu. Tu t’appelles comment? Moi c’est le Doctor! Enfin. Sinon tu peux toujours m’appeler Mathias, c’est mon nom plus humain! Parce que le truc c’est que je ne suis pas du tout humain! J’ai deux cœurs moi! C’est chouette hein!? Je m’assoyais devant lui. Il m’intriguait même s’il n’avait pas sorti un mot depuis que j’étais entré. Et toi? Tu viens d’où? Tu es gentil? Tu es un extraterrestre? Parce que si oui, c’est vraiment cool! Et si ce n’est pas le cas, c’est tout aussi cool, hein! Il ne faut pas avoir de préjugé envers les humains! Dis-moi… Je ne te fais pas peur? Je ne devrais pas! Je veux dire… Oui je suis tout sale mais c’est parce que j’ai eu une petite aventure à l’extérieur et je suis… Tombé disons… C’est pour ça que j’ai de la boue sur moi, mais normalement je ne suis pas comme ça, rassure-toi! C’est bien que je sois tombé ici parce que je dois me laver justement. Toi pourquoi tu es ici? Je veux dire dans les toilettes? Tu es perdu? Ou c’est parce que tu voulais te doucher? Parce que si c’est le cas, je peux revenir plus tard! Je ne veux aucunement déranger!

Je m’arrêtai de parler, j’avais épuisé tout ce que j’avais à dire et en plus je n’avais plus de souffle, je devrais arrêter de parler aussi rapidement.